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Mitsubishi: intérieur révisé pour l’Outlander 2025 et un partenariat avec Yamaha

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Faisant partie du vaste conglomérat industriel Mitsubishi, Mitsubishi Motors s’est imposé sur le marché japonais et international. L’histoire de la marque débute en 1917, lorsque le premier modèle Mitsubishi, une berline sept places inspirée de la Fiat Tipo 3, sort de la chaîne d’assemblage. Ce premier essai n’est pas un succès commercial, la production étant arrêtée après seulement 22 exemplaires.

La production de masse commence vraiment après la fusion de Mitsubishi Shipbuilding et de Mitsubishi Aircraft Co. en 1934. L’entreprise, alors centrée sur la construction d’avions, de bateaux et de wagons, trouve néanmoins le temps de développer un prototype de berline en 1937, la PX33, conçue principalement pour un usage militaire à l’approche de la guerre.

Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que l’entreprise se lance réellement dans la production automobile, avec un petit véhicule à trois roues, la Mizushima, et un scooter au nom amusant, le Silver Pigeon. Puis intervient la scission du conglomérat d’origine, car les Alliés voyaient d’un mauvais œil le développement industriel du Japon.

Dix ans plus tard, le climat économique s’améliore au Japon et la mobilité individuelle devient un enjeu clé, chaque famille pouvant enfin s’offrir une voiture. Arrivent alors la Mitsubishi 500, une berline populaire, puis la petite Minica et, en 1963, la Colt 1000. Le succès aidant, les restes du groupe Mitsubishi sont réunifiés en 1970.

La prochaine étape est une alliance avec un constructeur étranger: ce sera Chrysler, qui acquiert 15 % du capital de Mitsubishi. Cela permet au Japonais de vendre ses Galant rebadgées sous le nom Dodge Colt aux États-Unis et Chrysler Scorpion en Australie.

Ainsi, Mitsubishi peut accroître sa production et structurer un réseau de concessions en Europe. Mais alors que Mitsubishi progresse, la situation de Chrysler se complique, au point de devoir vendre sa branche fabrication australienne en 1980.

Deux ans plus tard, Mitsubishi entre aux États-Unis sous sa propre marque avec la Tredia (berline), la Cordia et le coupé Starion. Le quota d’importation est fixé à 30 000 voitures, mais Mitsubishi compte bien le dépasser grâce à une campagne publicitaire active. Fin des années 80, la marque produit déjà 1,5 million de véhicules à l’échelle mondiale.

Pour contourner les quotas et apaiser les tensions avec Chrysler, Mitsubishi et Chrysler fondent en 1987 Diamond-Star Motors à Normal (Illinois). Des modèles comme la Mitsubishi Eagle, l’Eagle Talon et la Plymouth Laser y seront produits.

En 1988, Mitsubishi Motors passe d’un statut privé à public. Mitsubishi industries conserve 25 % du capital, tandis que Chrysler grimpe à 20 %. En 1992, Chrysler ramène sa participation à 3 %, puis revend même sa part dans Diamond-Star Motors, laissant Mitsubishi totalement indépendant.

En 1995, la marque désormais connue sous le nom Mitsubishi Motors (et non plus DSM sur le marché américain) ouvre une nouvelle division nord-américaine en 2002.

En 2000, Mitsubishi cherche un nouveau partenariat avec le groupe Daimler-Chrysler, qui y investit 1,9 milliard de dollars (200 millions de moins après la révélation d’un scandale de défauts dissimulés — fautes de freinage, embrayages défectueux, etc. — remontant à 1977). Lorsque l’information sort, la marque rappelle sans frais 163 707 véhicules pour réparation.

La crise économique asiatique viendra alors entamer gravement la rentabilité du groupe, qui devra réduire la voilure. C’est une nouvelle génération de modèles, plus audacieux, qui va remettre Mitsubishi en selle: la petite citadine Mitsubishi i (parfaite pour l’Asie), la nouvelle Lancer et l’Outlander. Résultat: en 2006, Mitsubishi déclare enfin un premier trimestre bénéficiaire après quatre ans de déficit.

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