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Airbags contrefaits: l’alerte de la NHTSA

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Après le traumatisme Takata, un nouveau front s’ouvre aux États-Unis. Au 28 octobre 2025, l’agence américaine NHTSA enquête sur des airbags contrefaits venus de Chine. Ils auraient causé plusieurs décès et des blessures graves. L’affaire concerne des pièces de remplacement, installées après un choc. Le sujet est sensible, car ces airbags contrefaits auraient été importés illégalement.

Enquête de la NHTSA: faits établis

Selon le Bureau d’enquête sur les défauts (ODI) de la NHTSA, six morts et deux blessés graves sont recensés. La période s’étend de 2023 à 2025. Les airbags en cause se sont déclenchés lors d’accidents ultérieurs. Ils avaient été montés en remplacement après un déploiement précédent.

Les pièces proviendraient de Jilin Province Detiannuo Automobile Safety System Co. Cet équipementier est aussi appelé DTN. L’entreprise a l’interdiction de vendre aux États-Unis. Les produits auraient donc circulé en dehors des canaux autorisés. L’ODI évoque environ 10 000 véhicules potentiellement concernés, dans l’attente de conclusions définitives.

La NHTSA avait réagi tôt dans l’affaire Takata. Elle agit de nouveau. Le mécanisme d’entrée de ces pièces en Amérique du Nord reste à éclaircir. Il est aussi difficile de savoir combien d’autos ont été équipées.

Pourquoi ce dossier diffère de Takata

Ici, le défaut n’était pas présent en usine sur des véhicules neufs. Il touche des pièces de rechange, installées après un accident. C’est une différence majeure par rapport aux airbags Takata. Là, la conception était défaillante dès l’origine. Dans les deux cas, le risque est vital, mais la chaîne d’approvisionnement n’est pas la même.

Ce point complique la traçabilité. Les ateliers peuvent ne pas suspecter ces composants, surtout si le prix est attractif. Or un airbag n’est pas une pièce anodine. La certification et l’origine doivent être parfaitement établies lors d’un remplacement.

Et en France: prudence et bons réflexes

D’après les éléments disponibles, la France semble pour l’instant épargnée. Les décès cités concernent des modèles non importés officiellement. Pour autant, restons vigilants. Le Service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SMVM) existe depuis 2020. Il a déjà lancé des enquêtes. Elles portent notamment sur des freinages fantômes et sur la fiabilité du 1.2 PureTech.

Concrètement, exigez un remplacement d’airbag via un professionnel reconnu. Demandez des références constructeur et une facture détaillée. Refusez toute pièce d’origine incertaine, même moins chère. En cas de doute après un sinistre, sollicitez un second avis. Signalez tout comportement suspect aux autorités compétentes.

Les pouvoirs publics avaient tardé à réagir dans le dossier Takata. Tirons-en la leçon. Mieux vaut prévenir que rappeler dans l’urgence. Une filière de réparation rigoureuse protège les conducteurs et évite la prolifération de pièces à risque.

À retenir

En résumé, des airbags contrefaits inquiètent la NHTSA et posent un risque réel. L’Europe doit rester attentive, renforcer les contrôles et sécuriser la chaîne de remplacement.

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À propos de l'auteur

Kaiizer

Quentin, rédacteur auto et amoureux du JDM: Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Subaru, Mitsubishi, Lexus. Ici, je vous livre des essais “à hauteur de conducteur”, entre mesures fiables, anecdotes de route et conseils d’achat sans langue de bois.

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