Ça y est, c’est officiel : les voitures radars privées débarquent enfin à Lyon. Le mot-clé est lâché, accompagné d’un soupir d’appréhension chez les automobilistes comme chez les motards. Dès le lundi 15 septembre, circuler dans la métropole lyonnaise et tout le Rhône prendra une nouvelle tournure. Fini les petits excès de confiance, il va falloir surveiller son compteur… à chaque instant !
Pourquoi ces voitures radars privées arrivent-elles à Lyon ?
Cette décision ne tombe pas du ciel : l’arrivée des voitures radars privées s’inscrit dans une logique nationale de durcissement du contrôle routier, déjà amorcée dans d’autres régions. L’État délègue à des opérateurs privés la conduite de véhicules banalisés pour renforcer la sécurité et libérer du temps aux forces de l’ordre. À Lyon, les itinéraires ne seront pas choisis au hasard : priorité aux axes jugés accidentogènes ou très fréquentés. La stratégie, c’est la traque de l’excès de vitesse de façon quasi ininterrompue. Et attention, car le « petit kilomètre en trop » est désormais à portée de flash.
Un dispositif qui se généralise en France
Les voitures radars privées envahissent progressivement l’Hexagone. En 2025, elles roulent déjà dans plusieurs départements d’Auvergne-Rhône-Alpes : Puy-de-Dôme, Ain, Drôme… et la Loire ne va pas tarder à suivre. Impossible de ne pas y voir une mutation profonde de la gestion des excès de vitesse en France. Pour l’État, ce système appelé Dexter permet de multiplier les créneaux de contrôle, y compris le soir ou très tôt le matin : un piège à contre-pied pour les « pressés ». Les chiffres sont éloquents : près de la moitié des radars embarqués sur nos routes sont désormais entre les mains du privé.
Conseils et réactions face à cette nouvelle ère
Automobilistes lyonnais, impossible de « jouer à cache-cache » comme auparavant : l’anonymat des voitures radars privées sème le doute permanent. Respectez scrupuleusement les limitations pour éviter les mauvaises surprises ; ces véhicules sont souvent banals, sans lisière distinctive. Motards, même combat ! Les passionnés grincent parfois des dents face à ce dispositif dont l’efficacité est redoutable. Cependant, il faut l’avouer : la baisse de l’accidentalité reste un objectif louable. Mon conseil : adoptez désormais une vigilance constante, surtout sur les axes secondaires et aux heures creuses. Les contestations existent mais le dispositif ne semble pas près d’être freiné.
En résumé, la vigilance routière entre dans une nouvelle dimension à Lyon. Ceux qui pensaient pouvoir échapper au radar, faites preuve de prudence… ou le portefeuille risque de prendre un vilain coup.
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