Aston Martin F1 s’affirme comme un chantier assumé. Pour Enrico Cardile, transfuge de Ferrari, la réussite passera par une identité propre plutôt que par le mimétisme. L’ingénieur décrit une progression pas à pas, en capitalisant sur de nouveaux outils et des processus en cours de structuration.
Un ADN à bâtir, pas à copier
Cardile souligne une différence de culture entre son ex-équipe et sa nouvelle maison. Chez Ferrari, l’équipe F1 s’appuie sur une histoire longue, avec des processus établis. À Silverstone, tout n’est pas encore figé. S’inspirer d’ailleurs, oui, mais copier non. L’objectif est clair: devenir la référence, pas un clone, car suivre n’est pas la voie du leadership.
Des outils neufs, une méthode lean
L’ingénieur rappelle l’arrivée d’une nouvelle soufflerie et d’un nouvel simulateur. Reste à en tirer tout le potentiel. L’autre pilier, c’est l’organisation interne: il s’agit de développer des processus adaptés et de bâtir une structure «lean» qui évite le gâchis. C’est l’un des premiers messages adressés aux équipes: clarifier la façon de travailler pour accélérer sans s’éparpiller.
Un cap assumé et des alliés de poids
Cardile parle d’un plan clair, validé avec Andy Cowell, Adrian Newey et Lawrence. L’important est de faire progresser l’organisation étape par étape. L’équipe de Silverstone veut construire sur ses forces et traiter ses faiblesses. Dans cette logique, Aston Martin F1 avance sans brûler les étapes, avec une vision alignée au sommet.
Au fond, la clé tient en une promesse simple: créer un cadre qui permette de mieux apprendre et d’agir plus vite. Si la patience reste de mise, l’itinéraire est dessiné. À présent, il faudra suivre la cohérence des choix et la qualité de l’exécution pour transformer l’ambition en résultats.
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