Austin: composés Pirelli non consécutifs à l’essai

Austin: composés Pirelli non consécutifs à l’essai

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Le Grand Prix des États-Unis à Austin s’annonce comme un vrai laboratoire: Pirelli aligne des composés Pirelli non consécutifs avec les C1, C3 et C4. Cette sélection crée un écart supplémentaire entre le Hard et le duo Medium/Soft. Résultat probable: des options de stratégie plus variées sur un Circuit of the Americas exigeant. Le tout sous format Sprint, avec une seule heure d’essais libres, et dans une chaleur texane qui peut rester élevée en octobre.

Pourquoi ce choix de pneus

Il s’agit du deuxième rendez-vous de la saison avec des composés non consécutifs, après Spa-Francorchamps. Là-bas, la météo a brouillé les cartes. Impossible d’évaluer l’impact sur les stratégies. Austin devient donc le premier véritable test. Le C1 retenu est plus dur qu’en 2024 sur cette piste, quand les C3 et C4 restent inchangés.

Sur le papier, l’écart de performance accru entre le plus dur et le médian doit clarifier les choix. L’objectif est d’ouvrir le jeu sur un tracé très complet, mêlant enchaînements rapides et appuis marqués. À COTA, la charge latérale domine la longitudinale, et la dégradation est surtout thermique. De quoi valoriser la constance d’un pneu dur, sans exclure l’attaque avec les gommes plus tendres.

Quelles stratégies à Austin

Deux scénarios se dessinent. Miser sur le C1, le plus lent mais le plus constant, pour tenter un arrêt unique en l’associant au C3. Ou combiner C3 et C4 pour des tours plus rapides, au prix quasi certain de deux arrêts. Le C4 a gagné en résistance à la dégradation, ce qui peut rendre l’option agressive tentante.

Le format Sprint change la donne. Une heure d’essais seulement pour valider relais longs et courts. L’évolution de piste amplifie encore l’incertitude: plus la gomme se pose, plus l’adhérence augmente et l’usure décroît. C’est typique d’Austin, où les temps chutent au fil du week-end, surtout depuis le resurfaçage partiel qui a lissé les bosses.

Le rappel 2024 et les repères du tracé

En 2024, quinze pilotes sont partis en Medium, dont tout le podium. Cinq ont choisi le Hard C2. Le Soft n’a servi qu’à Esteban Ocon dans le tout dernier tour pour le meilleur temps, précieux face à Williams. La stratégie dominante fut à un seul arrêt. Un Safety Car a aidé, tout comme un grainage moindre que lors du Sprint.

Le circuit: 56 tours en sens anti-horaire, 5,513 km et 20 virages inspirés de séquences mythiques. La montée après la ligne culmine à 41 m. Le set-up doit concilier vitesse de pointe et stabilité dans le technique. Charge pneus équilibrée, mais forces latérales dominantes. L’usure est surtout thermique et liée à la température. L’an passé, le mercure a dépassé 30°C et un week-end du même ordre est attendu. Le resurfaçage partiel a lissé l’asphalte.

Repères historiques: le Grand Prix des États-Unis a connu six circuits, de Sebring à Austin. Watkins Glen détient le record d’éditions avec 20, devant Indianapolis. COTA en compte 12. Côté constructeurs, Ferrari mène avec onze succès.

En somme, ces composés Pirelli non consécutifs devraient opposer gestion et attaque. Entre C1+Medium à un arrêt et C3+C4 en deux passages, la meilleure voie dépendra de la lecture de piste en Sprint. À Austin, l’adaptation fera la différence.

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À propos de l'auteur

Kaiizer

Quentin, rédacteur auto et amoureux du JDM: Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Subaru, Mitsubishi, Lexus. Ici, je vous livre des essais “à hauteur de conducteur”, entre mesures fiables, anecdotes de route et conseils d’achat sans langue de bois.

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