Au Grand Prix du Mexique, la communication de Ferrari a mis le feu aux poudres. Selon les échanges radio diffusés, Lewis Hamilton aurait été mal informé au sujet d’une pénalité de dix secondes, avec en toile de fond un accrochage évité de peu face à Max Verstappen. Le débat s’est rapidement enflammé.
Ce qui s’est passé en piste
Au début de course, Hamilton et Verstappen se sont battus pour la troisième place. Le Britannique a manqué son point de freinage au virage 4 et a dû s’échapper. Il est passé sur l’herbe et a coupé plusieurs virages, ce qui a immédiatement attiré l’attention des commissaires.
Comme il n’a pas rendu sa position, la sanction est tombée: une pénalité de dix secondes. Le motif avancé par la direction de course est classique dans ce cas de figure. Le pilote a gagné du temps en coupant et n’a pas restitué l’avantage. C’est cette logique qui a prévalu, indépendamment du duel avec Verstappen.
Une communication qui fait polémique
D’après les messages radio, Riccardo Adami, présenté comme l’ingénieur de course de Hamilton, lui a annoncé une sanction liée à un « incident avec Verstappen au virage 4 ». Ce cadrage a pu faire croire que le Néerlandais était le responsable, alors que la pénalité visait l’avantage tiré en coupant. Ce décalage a entretenu la confusion à un moment clé.
Après l’arrivée, l’ex-pilote Karun Chandhok a épinglé cette séquence sur Sky F1. Selon lui, c’est une « mauvaise communication » qui a inutilement irrité le pilote sans lui donner tous les faits. Il a rappelé l’essentiel: Hamilton n’a pas été puni pour un contact, mais parce qu’il avait gagné du temps en dehors de la piste. Un point de procédure important pour éviter les malentendus.
Un dégagement sans grip, autre grief
Sur un autre registre, Hamilton a critiqué la zone d’échappement visée. Il a jugé l’adhérence très faible et s’est montré agacé au moment d’apprendre sa sanction. Un dégagement au grip limité complique la décélération et peut piéger les pilotes. Reste que, dans ce genre de cas, il vaut mieux rendre l’avantage pour prévenir toute pénalité.
Le rappel est utile: quand on coupe une chicane ou plusieurs virages, la gestion la plus sûre est de rendre la position et de repartir proprement. Cette approche limite les litiges, préserve la stratégie et évite d’alimenter une polémique inutile en pleine course.
En synthèse, l’épisode mêle un fait de course clair et une transmission d’informations contestée. La pénalité visait le temps gagné en dehors des limites, tandis que le message radio a brouillé la lecture de l’action. Une leçon de plus sur l’importance d’une communication précise au Grand Prix du Mexique comme ailleurs.

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