Grand Prix de Bakou 2025: enjeux, espoirs et vérités du paddock

Grand Prix de Bakou 2025: enjeux, espoirs et vérités du paddock

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Le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 fait vibrer tout le paddock ! Cette épreuve de F1 attire les projecteurs avec ses longues lignes droites, ses épingles étroites et ses enjeux brûlants, aussi bien chez les favoris que dans le peloton. De l’euphorie grisante chez McLaren à la détermination farouche d’Alpine, en passant par la fougue de Mercedes et des nouvelles stars du plateau, chaque pilote livre ses impressions sans filtre. Plongeons dans leurs confidences et leurs analyses à la veille d’un week-end qui s’annonce décisif.

McLaren: entre domination et gestion des tensions internes

La sensation de la saison, c’est indéniablement McLaren. L’équipe britannique pourrait décrocher le titre Constructeurs F1 dès ce week-end, alors qu’il reste encore sept courses ! Oscar Piastri, heureux de l’ambiance sereine malgré l’intensité, souligne que la trajectoire cette année n’a rien à voir avec le suspense de l’an passé. Tout paraît plus fluide, presque inévitable, grâce au travail acharné de toute l’équipe.

Reste la question de la hiérarchie interne… Le souvenir de Monza, où Oscar a dû rendre une position à Lando Norris, continue d’alimenter débats et introspection. Si Piastri l’assume, il demeure attentif à la façon dont évoluera le management en course une fois la couronne acquise. Pas de révélations sur les process, mais il garantit un alignement clair avec l’équipe pour aborder la suite du championnat.

Alpine et Sauber: lucidité et patience avant le grand chambardement

Chez Alpine, la situation s’annonce plus compliquée. Pierre Gasly ne mâche pas ses mots: la fin de saison sera rude, les chances d’intégrer le top 10 sont maigres. Pourtant, le pilote français fait front, convaincu que tout le travail engagé pour 2026 portera ses fruits. Il compte sur l’imprévu que peut offrir Bakou pour saisir une opportunité et, qui sait, recréer un peu de cette « magie Gasly » aperçue sur ce circuit en 2021 !

Du côté de Kick Sauber, l’expérience de Nico Hülkenberg rassure. Après les mésaventures de Monza, l’Allemand évoque un contexte technique stable. Il note que, depuis Barcelone, la voiture est compétitive sur de nombreux tracés, excepté Zandvoort. Le challenge du week-end sera de faire preuve de propreté dans l’exécution, tant la bataille s’annonce serrée du milieu de grille jusqu’au fond du peloton.

Les rookies et le pari Mercedes: apprentissage express et haute exigence

Parmi les regards tournés vers l’avenir, il y a Kimi Antonelli chez Mercedes. Après une course mitigée à Monza et des attentes très claires de la part de Toto Wolff, le jeune Italien mise sur un week-end propre pour se remettre en confiance. Son objectif : multiplier les tours, éviter les erreurs et franchir un cap de consistance à chaque séance. Chez Aston Martin, Lance Stroll joue la prudence, estimant que l’écart est mince et que chaque détail comptera à Bakou. De son côté, Liam Lawson (Racing Bulls) arrive pour la première fois sur ce circuit au volant d’une F1 et compte sur la régularité de son équipe pour continuer à jouer dans le bon wagon des qualifications.

Bakou: un tracé à part, entre récupération et audace

Le Baku City Circuit divise, mais tous s’accordent sur sa singularité : des vitesses vertigineuses sur la ligne droite, des secteurs techniques à l’ombre du château et des relances piégeuses après la Safety Car. Les pilotes l’abordent avec une pointe de respect et une touche de plaisir ; ce n’est pas le préféré de chacun, mais il fait figure d’ovni dans le calendrier, ni tout à fait Jeddah, ni vraiment Monaco.

Enfin, alors que les débats sur le format Sprint et l’introduction de grilles inversées font rage, la plupart des pilotes réclament surtout le respect de l’ADN de la F1, tout en restant ouverts à quelques doses d’innovation. L’enjeu: maintenir un équilibre subtil entre spectacle et performance pure.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan pourrait donc non seulement sacrer McLaren, mais aussi marquer des tournants chez les challengers, à condition d’oser, de rester soudé et d’exploiter la moindre faille du week-end. Le plateau est affûté et personne ne compte s’endormir sur ses lauriers dans les rues de Bakou !

Retrouvez la conférence de presse du GP d’Azerbaïdjan (session du jeudi): https://www.formula1.com/en/latest/article/fia-thursday-press-conference-azerbaijan.4ITl6X9e5fFY8RMTJtIYRu

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À propos de l'auteur

Kaiizer

Quentin, rédacteur auto et amoureux du JDM: Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Subaru, Mitsubishi, Lexus. Ici, je vous livre des essais “à hauteur de conducteur”, entre mesures fiables, anecdotes de route et conseils d’achat sans langue de bois.

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