Lewis Hamilton a rarement été aussi touchant. Ce lundi 29 septembre 2025, la nouvelle a frappé tout le paddock et bien au-delà: Roscoe, le célèbre bulldog anglais du pilote, s’est éteint à l’âge de 12 ans, victime d’une pneumonie fulgurante. Derrière les projecteurs, c’est toute la Formule 1 qui a perdu l’un de ses compagnons les plus attachants, celui qui trottinait dans les stands, égayait les coulisses et attendrissait aussi bien les mécaniciens que les journalistes.
L’histoire d’un chien devenu star des circuits
Adopté en 2013, Roscoe avait rapidement trouvé sa place dans la vie de Lewis Hamilton, mais aussi dans le grand barnum du sport automobile. Sa bouille irrésistible, ses looks parfois décalés, costumes ou lunettes griffés Tommy Hilfiger, et surtout son incroyable présence apaisante en faisaient bien plus qu’une mascotte. Roscoe était le symbole d’une tendresse discrète dans un univers de performance extrême, aimé des fans comme de toute l’écurie, au point d’avoir son propre compte Instagram suivi par des centaines de milliers de personnes.
La lutte contre la maladie, une épreuve pour Lewis Hamilton
La semaine dernière, Lewis partageait avec pudeur que son fidèle compagnon se battait contre une infection pulmonaire sévère. Malgré quatre jours de soins intensifs dans une clinique vétérinaire spécialisée, aucune amélioration. Le pilote, alors attendu en Italie pour des essais avec Ferrari, a tout annulé. On imagine facilement l’émotion de tenir la patte de son chien alors que tout s’effondre, loin des caméras. En décidant d’interrompre l’acharnement thérapeutique, Lewis a mis la souffrance de Roscoe avant le reste, rappelant que, parfois, la plus belle preuve d’amour, c’est de laisser partir.
Le deuil d’un champion, l’émotion d’une communauté
Ce décès dépasse la simple sphère privée. En publiant sa lettre d’adieu sur les réseaux sociaux, Hamilton dévoile sa fragilité, rare chez un champion aux sept couronnes, et parle à tous ceux qui ont un jour perdu un animal. L’émotion est générale: pilotes, écuries et anonymes ont salué la mémoire de Roscoe, « le chien le plus connu des paddocks ». Pour Lewis, déjà éprouvé par la perte de Coco en 2020, c’est un nouveau chagrin à surmonter. Mais à travers cet hommage, il nous rappelle une leçon essentielle: sans nos compagnons, la victoire n’a pas la même saveur.
Un symbole durable au cœur de la F1
Derrière les trophées et la vitesse, la disparition de Roscoe expose l’humanité qui lie pilotes et passionnés. Roscoe restera ce confident fidèle ayant accompagné Hamilton dans la gloire comme dans la défaite. Son absence laissera un vide dans les allées du paddock, mais aussi dans le cœur de tous ceux qui aiment la Formule 1. Nul doute que chaque vrombissement du circuit rappellera désormais la silhouette débonnaire du plus attachant des bulldogs. Bon vent, Roscoe…
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