Max Verstappen se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique en F1. Dans son livre, Zak Brown attaque de front le style de pilotage du Néerlandais et son rôle chez Red Bull. Le patron de McLaren oppose très clairement la culture de son équipe à celle de son rival, et ces propos font déjà beaucoup réagir dans le paddock.
Zak Brown charge le style de pilotage de Verstappen
Le CEO de McLaren Racing commence par reconnaître son immense respect pour la vitesse de Max Verstappen, qu’il décrit comme un pilote brillant. Mais il juge sa manière de courir bien trop agressive, notamment face à ses concurrents directs. Cette agressivité serait au cœur de son désaccord avec la façon dont Red Bull gère son champion.
Revenant sur la saison 2021, Zak Brown estime que Verstappen a roulé de manière excessive contre Lewis Hamilton. Selon lui, le Britannique a été « naïf » à Abu Dhabi et aurait dû être sacré huit fois. Il va même jusqu’à considérer que le premier titre de Verstappen n’aurait pas dû lui revenir, pointant du doigt des manœuvres trop dures et des circonstances finales contestées.
Un rôle de pseudo-teambaas chez Red Bull
Dans son ouvrage « Seven tenths of a Second », Brown dresse un portrait très critique de la place de Max Verstappen au sein de Red Bull Racing. Il évoque un pilote presque « pseudo-teambaas », laissant entendre que Verstappen agirait comme un véritable chef d’équipe sur certains aspects, bien au-delà de son rôle de simple numéro un.
Brown décrit un environnement où « tout le monde semble subordonné à Max » et même « avoir peur de lui ». La monoplace serait tellement calibrée pour son style de pilotage qu’elle deviendrait difficile à exploiter pour les autres. Cette dépendance technique et sportive autour d’un seul homme est au cœur de ses critiques.
Le patron de McLaren va plus loin en affirmant que Red Bull ne choisirait « généralement pas un deuxième pilote qui représente une menace pour Max ». À ses yeux, si c’était le cas, un profil comme Carlos Sainz se serait imposé comme une évidence pour 2025. Le choix de promouvoir Yuki Tsunoda depuis Racing Bulls est interprété comme une volonté de préserver le statut intouchable du champion.
La vision McLaren à l’opposé du modèle Red Bull
Zak Brown oppose clairement la gestion de Red Bull à celle qu’il veut pour McLaren. Selon lui, Red Bull serait prêt à devenir une « équipe à un seul homme », un « petit empire pour un seul pilote », simplement pour garder Verstappen. Le mot-clé de sa critique est simple: cette organisation ne serait pas saine pour un team de Formule 1.
À l’inverse, il assure que Lando Norris et Oscar Piastri ne se retrouveront jamais dans une position comparable. Brown refuse l’idée d’un pilote au-dessus de tout, protégé par la peur de le voir partir. Il revendique une culture d’entreprise différente, héritée de Ron Dennis et Mansour Ojjeh, fondée sur la concurrence interne et l’équité.
Pour Brown, « étouffer la compétition » au profit d’une star ne correspond ni à l’ADN de McLaren ni à sa vision personnelle de la F1. Cette sortie très directe sur le style de pilotage de Max Verstappen et sur le modèle Red Bull révèle aussi une bataille d’images entre deux équipes historiques, chacune défendant sa propre façon de gagner.
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