Oscar Piastri s’est vu infliger une réprimande officielle pour avoir omis de ralentir sous drapeau jaune lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025.
Un enchaînement de signaux contradictoires
L’incident est survenu au Marshal Post 1.2, où le drapeau jaune a été brandi, signalant normalement aux pilotes de lever le pied pour des raisons de sécurité. Cependant, alors que Piastri passait à cet endroit, il a aperçu au panneau lumineux suivant un feu vert, autorisant à nouveau la pleine vitesse. On le sait, en F1, la vigilance visuelle est capitale: entre les drapeaux et les panneaux électroniques, la moindre hésitation se paie cash. Les commissaires rappellent pourtant que même en présence d’un feu vert, il faut réagir comme en situation de jaune tant que l’instruction n’a pas été officiellement annulée.
Le détail du manquement
Dans ce cas précis, Piastri avait déjà dépassé le marshal lorsque le jaune s’est déclenché et a vu le feu vert sans avoir le temps de vraiment adapter sa conduite. Les images montrent que l’intervalle entre l’ordre de lever le pied et le retour au vert s’est joué à moins d’une seconde. Pas simple de s’y retrouver !
Une sanction allégée, mais la règle prime
La FIA a tout de même appliqué la réglementation à la lettre, car tout dépassement de ce type peut porter atteinte à la sécurité sur la piste. Mais, compte tenu de la courte durée de la confusion et du comportement généralement irréprochable du pilote australien, la sanction est restée symbolique: il s’agit seulement de sa première réprimande de l’année. Un avertissement rendu cohérent avec les affaires similaires des saisons passées.
Ce qu’il faut retenir pour les pilotes et spectateurs
L’incident pousse à réfléchir sur la clarté des signaux et la rapidité de décision exigée des pilotes dans l’élite du sport auto. Ici, Piastri n’y gagne ni perte de points, ni amende, mais un rappel à l’ordre qui souligne la valeur fondamentale de la sécurité. Preuve que, même à ce niveau, l’interprétation humaine face à la technologie peut encore semer le doute, surtout sous la pression du chrono.
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