Selon la liste des candidats éligibles au World Motor Sport Council, la réélection de Ben Sulayem à la présidence de la FIA apparaît comme une quasi-formalité. L’opposition existe, mais les conditions actuelles semblent très défavorables aux challengers.
Un paysage électoral déjà verrouillé
Face à l’Emirati, l’adversaire pressenti était l’ancien commissaire Tim Mayer, bientôt rejoint par Laura Villars et Virginie Philippot. Pourtant, la publication de la liste des candidats éligibles au WMSC fait pencher la balance. Sur 29 noms, un seul représente l’Amérique du Sud: Fabiana Ecclestone, alliée connue de Mohammed ben Sulayem. Cet élément pèse lourd, car il conditionne la composition des équipes de vice-présidents.
Des règles qui structurent… et contraignent
Le règlement impose à chaque prétendant de présenter une équipe de sept vice-présidents Sport pour accéder au vote. Deux d’Europe, et un pour chacune des zones suivantes: Amérique du Sud, Amérique du Nord, Asie-Pacifique, Afrique, Moyen-Orient/Afrique du Nord. Avec une seule candidate sud-américaine éligible, les concurrents n’ont pratiquement pas de marge. De fait, la liste WMSC rend la réélection de Ben Sulayem très probable.
Calendrier et explications officielles
Le scrutin doit se tenir en décembre. Le délai pour soumettre des candidats à la liste WMSC était fixé au 29 septembre. Un porte-parole précise que les membres et candidats disposaient de plus de trois mois, du 13 juin au 19 septembre, pour déposer un dossier, et que l’administration de la FIA restait disponible pour fournir des clarifications. L’existence d’une unique candidate sud-américaine est attribuée soit à l’absence de propositions des clubs membres, soit à des dossiers non validés par le comité des nominations.
En résumé, l’architecture des règles et la composition de la liste créent un avantage net pour l’Emirati. Sauf retournement, l’issue semble largement écrite, même si chaque camp conserve encore quelques cartes procédurales et politiques à jouer.
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