L’UFC Que Choisir engage des poursuites contre Citroën pour ses airbags défectueux
L’affaire des airbags Takata, ayant déjà causé de nombreux accidents et décès, prend un nouveau tournant en France. L’association de consommateurs UFC Que Choisir a officiellement déposé plainte contre Citroën , accusant le constructeur automobile de pratiques commerciales trompeuses et de mise en danger de la vie d’autrui.
Contexte de l’affaire
Les airbags produits par le fournisseur japonais Takata, intégrés dans divers modèles de Citroën produits entre 2009 et 2019, sont au cœur de cette controverse. Ces dispositifs de sécurité, censés protéger les occupants, présentent un défaut majeur : ils peuvent exploser et projeter des fragments métalliques, entraînant des blessures, voire des décès dans les cas les plus graves.
La réaction de l’UFC Que Choisir
Face à ce qu’elle considère comme une réaction tardive de la part de Citroën pour rappeler les véhicules affectés, l’UFC Que Choisir a décidé de passer à l’action en justice. Selon l’association, Citroën n’a pas agi avec la diligence requise pour informer ses clients et remplacer les airbags défectueux, exposant ainsi indûment les consommateurs à des risques graves.
Implications pour les consommateurs
Cette plainte souligne l’importance pour les consommateurs de vérifier si leur véhicule est concerné par le rappel et d’agir en conséquence. Citroën a mis en place un portail en ligne pour permettre aux propriétaires de vérifier si leur voiture est affectée en rentrant de le système votre VIN ( identification sur la carte grise ) et vous dira si cela nécessite un remplacement de l’airbag.
Pour résumer, sont normalement concernées les C3 2 phase 2 et les DS 3 fabriquées entre 2009 et 2017. La seconde vague de rappel, débutant fin janvier 2025, étendue au nord de l’Europe (Allemagne, Autriche, Hongrie, Moldavie, Suisse, Ukraine et Irlande), concernera d’abord 98 000 voitures dont 73 000 en France.
Images: ABC news, France3, wikipedia, figaro