Audi fait volte-face et choisit de ne plus fixer de date limite pour la fin de ses moteurs thermiques. Une décision qui fait grand bruit dans l’univers automobile et qui chamboule la feuille de route annoncée en 2020. Êtes-vous surpris ? Je l’avoue: il y a de quoi, tant on pensait la marque allemande définitivement tournée vers l’électrique.
Un revirement qui en dit long sur le marché
Initialement, Audi voulait arrêter toute commercialisation de voitures thermiques en Europe avant 2030. La réalité est différente puisque la marque investit massivement dans le développement de nouvelles plateformes essence et diesel. Les toutes récentes A5, A6 et Q5 illustrent ce virage. Inutile de le nier: la demande du public pour l’électrique se heurte à de vraies limites, que ce soit par les prix, les infrastructures ou les attentes des automobilistes traditionnels.
Poursuite du thermique: nouveau cap assumé
Le patron d’Audi, Gernot Döllner, ne s’en cache plus: il n’y a plus de calendrier pour l’arrêt du moteur thermique. La marque va même continuer à sortir de nouveaux modèles thermiques et hybrides pour rester flexible face à un marché incertain. Fini les déclarations définitives: Audi veut pouvoir réagir rapidement si les besoins des clients évoluent ou si la réglementation venait à changer de cap, notamment sur la fameuse échéance de 2035.
2035, un horizon flou et plein de doutes
L’interdiction européenne des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 paraît, aujourd’hui, bien éloignée. Les avancées technologiques et la conjoncture économique rendent la situation imprévisible. Audi n’est pas la seule marque à temporiser. Rester agile et à l’écoute du marché, c’est souvent plus malin qu’un pari risqué sur un unique type de motorisation ! Personnellement, je salue ce pragmatisme: il y en aura pour tous les goûts et les usages, et c’est peut-être la meilleure façon de relever les défis de la décennie.
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