Ben Sulayem reconduit: l’élection FIA sous tension

Ben Sulayem reconduit: l’élection FIA sous tension

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Le mot-clé élection FIA revient sur le devant de la scène: Mohammed Ben Sulayem entame un deuxième mandat à la présidence de la Fédération internationale de l’automobile. L’annonce a été faite lors des Assemblées générales annuelles de la FIA, avec un discours insistant sur la transformation interne menée depuis quatre ans.

Un second mandat, avec un bilan financier mis en avant

Dans son communiqué, la FIA affirme avoir conduit une transformation touchant la gouvernance et les opérations, tout en restaurant la santé financière de la fédération. L’organisation met en avant un retournement notable: une perte d’exploitation de -24,0M€ en 2021, devenue un résultat d’exploitation de 4,7M€ en 2024, présenté comme le meilleur résultat depuis près de dix ans.

La FIA annonce aussi une prévision de résultat d’exploitation de 4,4M€ pour 2025. Selon le communiqué, cette stabilité permettrait d’augmenter les investissements de long terme au profit des clubs membres et de programmes stratégiques à l’échelle mondiale. Sur le papier, le message est clair: la fédération veut montrer une trajectoire assainie et une capacité à planifier.

Réformes internes: transparence, audits et gouvernance

Au-delà des chiffres, la FIA insiste sur des réformes institutionnelles: discipline budgétaire, renforcement des processus d’audit externe et modernisation des structures de gouvernance. L’objectif affiché est d’améliorer la transparence, l’accountability et les standards professionnels au sein de l’organisation.

Dans le même temps, la fédération indique avoir créé une fonction commerciale et renforcé son identité globale, à la fois côté sport automobile et côté mobilité. Le communiqué cite aussi l’expansion d’actions de développement régional, le soutien à la pratique grassroots et un engagement accru avec des partenaires internationaux sur la sécurité, la mobilité durable et le futur du transport.

Une élection sans adversaire… mais un dossier judiciaire en arrière-plan

Point important pour comprendre le contexte de cette élection FIA: Mohammed Ben Sulayem s’est présenté sans opposition. Le texte précise que des candidats potentiels, Tim Mayer, Virginie Philippot et Laura Villars, n’ont pas pu obtenir le soutien requis au regard de règles récemment établies.

Mais l’histoire ne s’arrête pas au vote du jour. Plus tôt en décembre 2025, le Tribunal judiciaire de Paris a estimé que la contestation de Laura Villars concernant le processus électoral devait aller jusqu’à un procès. Concrètement, l’élection pouvait se tenir, mais le résultat pourrait ne pas être confirmé à l’issue de la procédure.

Une première audience est programmée le 16 février 2026. D’ici là, la FIA et son président réélu devront composer avec ce paramètre, qui pèse forcément sur la perception de la solidité du processus, même si l’organisation souligne un vote mené selon ses statuts et un dispositif présenté comme robuste et transparent.

Mohammed Ben Sulayem démarre un deuxième mandat, porté par un discours axé sur la réforme et un redressement financier chiffré. Toutefois, le contexte de l’élection FIA reste sensible, avec une procédure judiciaire en cours à Paris et une audience fixée au 16 février 2026.

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À propos de l'auteur

Louis

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