Prix des carburants en hausse, voilà une actualité qui sent la sueur froide pour pas mal de conducteurs, surtout à l’orée des grands départs. Depuis mi-juin, on observe un sursaut non négligeable du côté des stations-service. Après trois semaines de stabilité, c’est le diesel qui vole la vedette avec une augmentation du litre de plus d’un centime. Les amateurs d’essence ne sont pas mieux lotis, toutes les variantes affichant quelques dixièmes de centime de plus.
Pourquoi le diesel grimpe-t-il si brutalement ?
Il suffit de jeter un œil aux grandes tendances pour comprendre: la tension géopolitique mondiale, notamment autour du détroit d’Ormuz, pèse sur le cours du pétrole. Là-bas, chaque navire bloqué ou retardé se répercute aussitôt sur nos factures en France. Les plus inquiets parlent maintenant d’un risque de baril flirtant avec les 130 dollars ! Logiquement, cela ferait bondir le prix des carburants autour des 2 €/l à la pompe. Ce scénario reste pour l’instant hypothétique, mais il est dans toutes les têtes.
Quels tarifs en station cette semaine ?
Le diesel s’affiche désormais à 1,557 € en moyenne, soit +1,2 centime en sept jours. Côté essence, c’est le SP95-E10 qui s’invite à 1,67 €, suivi du SP95 à 1,71 € et du SP98 grimpant à 1,77 €. Autrement dit, faire le plein coûte, une fois de plus, un peu plus cher que la semaine dernière. Si vous roulez beaucoup ou que vous préparez vos vacances, mieux vaut surveiller de près cette courbe. La tendance est clairement à la hausse depuis quelques jours.
Conseils pratiques: anticiper, comparer, rationaliser
Pas question de céder à la fatalité: il reste des marges de manœuvre. Afin d’amortir la hausse des prix des carburants, adoptez quelques réflexes de bon sens: comparez les stations autour de chez vous grâce aux applications dédiées, anticipez vos pleins avant les week-ends chargés et préférez la conduite économique. Pensez à vérifier la pression de vos pneus, alléger la voiture, désencombrer le coffre inutilement chargé… Ce sont autant de petits gestes qui réduisent la facture à la pompe.
Pour finir, gardez un œil sur l’actualité et ne cédez pas au vent de panique: les spéculations abondent, mais la situation pourrait évoluer rapidement, à la faveur d’un retour au calme ou d’accords politiques sur le pétrole.
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