En Gironde, un nouvel assez choc traverse le secteur automobile avec une annonce lourde : l’usine MMT-B, le pilier de la fabrication de boîtes de vitesse manuelles depuis des années, est malheureusement amenée à réduire la moitié de son personnel actuel. Un gros coup dur pour les 422 salariés.
Un plan social en réponse à un marché en mutation
Cette annonce est tombée un jeudi et n’a pas été une surprise pour tous. Parmi les machines, des murmures : « les signes avant-coureurs étaient là ». En raison d’un plus fort marché des boites automatiques, les ventes de boites manuelles ont été en déclin ces derniers temps. Régis Labasse, un syndicaliste, précise : « La vitesse à laquelle cette baisse s’est manifestée a pris de court même les plus préparés. »
Des lumières dans la tempête : des emplois sauvés malgré Tout
Une lueur d’espoir est présente. Initialement, 230 suppressions de postes étaient prévues. Cependant, grâce aux commandes qui sont remontées légèrement, une trentaine de postes seront épargnés du couperet. Raphaël Pellon, délégué CFDT, est soulagé : « c’est une petite victoire, un soulagement temporaire pour ceux qui voient leur poste maintenu ».
Pour l’avenir : réinvention et réajustement
L’avenir de MMT-B et de ses employés reste fragile. Une question reste dans toutes les têtes : comment la région et le secteur automobile national vont-ils réagir pour soutenir et reconvertir ces talents ? Un salarié de 26 ans d’expérience se confie avec émotion : « C’est toute une vie qui doit trouver un nouveau chemin. »
Ce coup dur pour l’usine MMT-B en Gironde est une réalité humaine et collective et pas seulement une statistique économique. Une réflexion profonde sur l’avenir du travail industriel dans notre société moderne.