Des bruits persistants animent le monde auto et bien au-delà: le PSG lorgnerait les 170 hectares de l’usine Stellantis de Poissy pour y bâtir son futur stade. Cette rumeur, bien plus qu’un simple murmure d’arrière-vestiaire, met toute une région en alerte. Entre passion du ballon rond et histoire industrielle, c’est une page qui pourrait se tourner.
L’avenir incertain de Stellantis à Poissy
Impossible de parler auto en Île-de-France sans évoquer Poissy. Dernière grande usine automobile du coin, son sort sème l’inquiétude parmi les 2600 salariés et les passionnés d’industrie. Si l’ombre du foot, version PSG-Qatar, plane, rien n’est encore officiel. L’usine produit actuellement la DS 3 Crossback et l’Opel Mokka, mais jusqu’à quand ? Stellantis promettait une activité jusqu’en 2028, mais la décision finale tomberait fin 2025. Ce suspense, qui agite autant le cœur des ouvriers que celui des fans d’auto, relance les débats sur la place de l’industrie en région parisienne.
Un terrain qui coche toutes les cases
Si le PSG rêve d’un nouveau stade, il faut avouer que le terrain de Poissy est un candidat idéal. Proximité avec le centre d’entraînement flambant neuf, transports en commun à foison (RER, tram, futures extensions), sorties rapides sur les autoroutes A13 et A14… Difficile de trouver plus accessible pour accueillir supporters et événements. Tout Paris à moins de 30 minutes, c’est un atout rare pour un club de cette envergure.
Bascule entre histoire industrielle et business sportif
La question devient délicate: faut-il sacrifier une icône automobile sur l’autel du football ? Les syndicats s’inquiètent, des appels à la mobilisation fleurissent. Le terrain est aussi convoité pour d’autres usages, à commencer par le projet de relocalisation de la prison voisine. Le dossier reste ouvert, mais une certitude demeure: tout choix pèsera lourd, à la fois pour les ouvriers en bleu de travail et pour l’avenir du secteur auto dans la région.
Ce possible virage de Stellantis Poissy soulève de vraies questions sur notre identité industrielle et sur la cohabitation toujours plus intense entre passion mécanique et sport spectacle. À suivre, très attentivement…
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