Le récent incendie qui a frappé les environs de Marseille a relancé les débats autour du contrôle technique. Un simple véhicule en panne, immobilisé sur le bas-côté, a suffi à embraser pas moins de 750 hectares. Un détail fait tiquer: le contrôle technique du véhicule n’était pas à jour. Mais jusqu’où, réellement, ce défaut pourrait-il être lié au sinistre que la ville vient de vivre ?
Un drame qui secoue la cité phocéenne
Le mardi 8 juillet, un après-midi étouffant, une colonne de fumée jaillit dans le ciel de Marseille. Ce n’est pas un spectacle rare l’été, mais cette fois, la vitesse de propagation du feu sidère. La garrigue sèche n’offre aucune résistance: l’incendie dévore la végétation, mobilise des centaines de pompiers et paralyse l’aéroport de Marignane, la gare Saint-Charles, plusieurs autoroutes. Le point de départ ? Une petite voiture, prise de panique par son conducteur quand il voit de la fumée sortir du capot. Quelques minutes suffisent à transformer ce banal incident en catastrophe écologique.
Que risque le conducteur sans contrôle technique ?
L’émoi est aussi juridique. Il s’avère que le véhicule n’avait pas son contrôle technique à jour. Certes, la voiture était assurée et le conducteur n’a pas commis de délit de fuite, mais ce manquement administratif pourrait peser lourd. Si l’expertise prouve que le défaut d’entretien a contribué au départ de feu, des sanctions pénales et civiles sont possibles. Le propriétaire pourrait se voir reprocher une négligence, lourdement condamnée lorsque les conséquences sont aussi graves. L’enquête est toujours en cours, mais la question divise déjà les assureurs et les autorités.
Contrôle technique: simple formalité ou vraie garantie ?
Beaucoup d’automobilistes perçoivent le contrôle technique comme une corvée coûteuse et fastidieuse. Pourtant, cet épisode dramatique rappelle son utilité fondamentale. Peut-on affirmer que le sinistre aurait été évité si le véhicule avait été conforme ? Personne ne peut l’assurer pour le moment, mais le contrôle vise justement à détecter les faiblesses mécaniques qui, dans de mauvaises circonstances, peuvent engendrer des catastrophes. Respecter cette démarche, c’est limiter les risques, pour soi et pour la société.
La vigilance est l’affaire de tous
Ce fait divers relance le débat sur notre rapport à l’entretien automobile. En plein été, avec la sécheresse, chaque détail compte. Parce qu’un simple oubli administratif peut bouleverser la vie de toute une région. N’attendons pas que la catastrophe frappe pour prendre au sérieux nos obligations: maintenir son véhicule à jour, c’est adopter un comportement responsable et solidaire.
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