Le leasing social revient sur le devant de la scène à l’automne 2025. Après un lancement express début 2024, dont le stock avait fondu comme neige au soleil, le dispositif fait peau neuve et ouvre une nouvelle phase dès le 30 septembre. Si vous espériez un retour sans changement, la réalité est un peu différente: loyers légèrement plus élevés, enveloppe budgétaire revue et conditions d’éligibilité toujours strictes. Alors, faut-il se précipiter ? Petit tour d’horizon honnête et sans détour.
Toujours réservé aux revenus modestes: qui pourra en profiter ?
L’accès au leasing social demeure cadré. Il s’adresse prioritairement aux actifs dont le revenu fiscal par part ne dépasse pas 15 400 €, soit les foyers dans les cinq premiers déciles. Cela veut dire qu’il cible celles et ceux dont la voiture reste essentielle pour aller travailler ou exercer leur activité. Autre principe inchangé: la location doit durer au minimum trois ans, mais rien n’empêche de louer plus longtemps si besoin.
Une offre sous les 140 €/mois… mais attention à la disponibilité
Le gouvernement a prévenu: si l’objectif est de proposer des loyers inférieurs à 140 €/mois, la majorité des modèles devraient tourner entre 140 € et 200 €/mois. L’aide maximale est portée à 7 000 € par véhicule (une baisse par rapport à 2024), et l’offre ne peut se combiner à d’autres aides de l’État. Résultat, ce seront d’abord les modèles compacts et citadins comme la Citroën Ë-C3 ou la Fiat Grande Panda qui tireront leur épingle du jeu: certains exemplaires démarrent à 95 €/mois.
50 000 voitures, des quotas pour les zones à faibles émissions
La nouvelle édition prévoit au moins 50 000 véhicules disponibles, avec un minimum de 5 000 réservés aux habitants des zones à faibles émissions (ZFE). Même si beaucoup s’interrogent sur le futur de ces fameuses ZFE, l’effort symbolique est là. Stellantis a déjà communiqué sa liste de modèles éligibles, et les constructeurs devraient rapidement dévoiler leurs gammes.
Notre avis: une bonne opportunité, mais vite limitée
Autant l’annoncer franchement: le leasing social reste une aubaine pour ceux qui entrent dans les cases, mais la demande risque de dépasser l’offre comme l’an passé. L’enveloppe reste limitée: les premiers arrivés seront les premiers servis. Si cette solution vous intéresse, suivez de près les annonces officielles et préparez votre dossier à l’avance. En bref, une initiative toujours utile pour accélérer l’accès à l’électrique, même si l’effet coupe-file profite surtout aux plus réactifs !
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