Leasing social électrique: une fausse bonne idée pour les petits budgets

Leasing social électrique: une fausse bonne idée pour les petits budgets

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Vous vous souvenez de la phrase mythique de Coluche: « Moins tu peux payer, plus tu payes » ? Elle résonne étonnamment juste ces jours-ci avec le futur leasing social électrique. Derrière les promesses d’accès à l’électrique pour tous, la réalité semble bien moins réjouissante pour les ménages modestes.

Un financement… qui vous coûte cher

Dans sa nouvelle version prévue à la rentrée, le leasing social n’est plus adossé aux subventions de l’État mais sur les certificats d’économie d’énergie (CEE). En clair, ce ne sont plus des aides publiques qui allègent votre loyer, mais des financements privés venant des entreprises. Ces dernières, pour rentabiliser leurs dépenses CEE, répercutent tout simplement le coût dans le prix de leurs produits et services. Résultat ? C’est finalement nous tous, consommateurs, y compris les plus modestes, qui finançons le système. On donne d’une main, on reprend de l’autre…

Baisse des aides, hausse des coûts cachés

Côté aides financières, la douche est froide: alors qu’en 2024 la subvention pouvait grimper jusqu’à 13 000 € par voiture électrique, elle baisse à 11 380 € maximum pour la prochaine édition. Cela fait 1 620 € de moins par véhicule. Et ce n’est pas tout: le fameux bonus écologique, déjà raboté, ne vient plus compenser la différence.

Autre mauvaise surprise: la carte grise redevient payante. Depuis le 1er mai, sauf en Hauts-de-France, les régions peuvent facturer la carte grise aux électriques. Cela ajoute un surcoût supplémentaire pour les acquéreurs, qui s’attendaient à un geste fiscal continu.

Le coup de massue du malus écologique

Vous pensiez que les recettes du malus écologique serviraient à soutenir les automobilistes vers la transition ? Détrompez-vous ! Le seuil de déclenchement baisse (désormais 113 g CO2/km), le montant grimpe, et à partir de 2026 une rétroactivité touchera les véhicules d’occasion depuis 2015. Des millions d’automobilistes pourraient devoir mettre la main à la poche, sans garantie que cet argent serve vraiment à financer les futures aides.

Conclusion: Électrique, un privilège ?

À l’arrivée, sous prétexte de « verdir » le parc auto, les mesures profitent de moins en moins aux petits budgets. Payer plus cher pour un accès théoriquement facilité, est-ce la bonne voie ? Plus que jamais, le mot-clé « leasing social électrique » rime avec vigilance. Avant de se lancer, il faut bien peser les coûts réels cachés derrière ce dispositif. Et, pour éclairer le débat, rien de tel qu’un comparatif illustré ou un schéma clair pour s’y retrouver !

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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