Pour les passionnés comme pour les conducteurs du quotidien, l’évolution du prix de l’assurance auto électrique ne passe plus inaperçue. En 2025, sous l’effet conjugué de l’inflation, de la hausse du prix des pièces et d’une fiscalité revue, la facture grimpe plus vite que jamais. Zoom sur ces hausses surprenantes qui bousculent les automobilistes adeptes du 100 % électrique.
Des primes qui prennent la foudre
L’ascension est fulgurante: le prix moyen d’une assurance auto électrique grimpe de 20 % en un an, quand les véhicules thermiques encaissent des hausses bien moindres. Cette envolée découle d’un coût de réparation supérieur: changer un composant, remplacer une batterie ou réparer une carrosserie « intelligente » se paye au prix fort. Même pour les jeunes conducteurs, déjà pénalisés par des primes élevées, l’addition explose avec ce changement d’énergie. Résultat: assurer sa voiture verte demande désormais une vraie stratégie budgétaire.
Des pièces rares et chères, un casse-tête pour les ateliers
Le secteur regorge de défis: l’innovation rapide complexifie les opérations et le prix des pièces détachées ne cesse de croître. Depuis 2020, les tarifs ont bondi de près de 30 %. Or, seule une faible part des réparations fait appel au réemploi, un potentiel d’économie encore largement ignoré en France. Pire, la technologie s’invite partout. Capteurs, systèmes d’aide à la conduite, logiciels… Ils exigent des spécialistes et des outils de pointe, tirant les coûts à la hausse. Inutile de préciser que, pour les garages, chaque intervention sur un véhicule électrique est désormais une affaire d’experts.
Climat, vols: la double peine pour l’assurance auto
Déjà confrontés à des primes record, les propriétaires de véhicules électriques subissent aussi la multiplication d’événements climatiques extrêmes. Tempêtes, grêle, inondations… La surprime « catastrophe naturelle » a encore été relevée en 2025, pénalisant ceux qui résident dans les zones à risque. S’ajoutent, depuis deux ans, une recrudescence des vols et des sinistres, ce qui entraîne mécaniquement une augmentation de la prime de base. Difficile, même pour les assureurs, de trouver le juste équilibre dans une époque aussi incertaine.
Nouvelle fiscalité: la fin du bonus pour l’électrique
En 2025, ultime coup dur: l’exonération fiscale dont bénéficiaient jusqu’alors les électriques disparaît. La taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) s’applique désormais pleinement à toutes les voitures électriques, anciennes comme récentes. Cette mesure fait grimper d’un coup la note, effaçant l’avantage financier dont profitaient les pionniers de la mobilité propre. Autrement dit: pour le portefeuille, rouler plus vert ne rime plus avec rouler moins cher.
En résumé: l’assurance auto électrique est sous tension, entre innovations louables et réalité budgétaire qui pique. Mais la route n’est pas figée: investir dans l’entretien, choisir une couverture adaptée ou miser sur les pièces d’occasion pourraient atténuer la note. Une révolution qui demande d’autant plus de vigilance… et d’anticipation, pour rester zen au volant de sa voiture branchée.
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