Code de la route en langue des signes: une avancée majeure cet été

Code de la route en langue des signes: une avancée majeure cet été

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Cet été marque un tournant décisif pour l’accessibilité des examens du code de la route en France. Dès les beaux jours, les candidats sourds ou malentendants pourront profiter d’un format inédit du célèbre examen: chaque question et proposition de réponse sera retranscrite en Langue des Signes Française (LSF) grâce à une vidéo intégrée, et cela, dans tous les Bureaux d’éducation routière (BER).

Des démarches simplifiées, adieu interprète imposé

Jusqu’ici, l’examen imposait la présence d’un interprète en chair et en os, dont le coût n’était vraiment pas négligeable. Comptez entre 75 et 100 euros de l’heure, à la charge du candidat, sans oublier la logistique imprévisible en cas d’indisponibilité. Avec la LSF intégrée directement à l’examen, ces obstacles s’envolent. On gagne du temps, de la sérénité, et surtout, on abaisse considérablement le prix du permis. Un soulagement financier pour beaucoup, et une belle façon de démocratiser l’accès.

Un accès équitable: l’égalité des chances enfin concrète

Chaque année, environ 4000 candidats sourds ou atteints de forte surdité se présentent à l’examen théorique du code de la route. Les démarches administratives restent similaires: l’aptitude médicale à la conduite doit être vérifiée, puis validée par la préfecture. Mais désormais, post-validation, place à un parcours d’examen simplifié, mieux adapté et plus rassurant pour ce public trop souvent laissé de côté. C’est, comme le rappelle la déléguée à la sécurité routière, Florence Guillaume, une vraie « garantie de l’égalité des chances ». Et c’est bien là l’essentiel !

Un pas vers l’inclusion, et après ?

Ce dispositif pionnier n’est qu’une étape, mais il envoie un signal fort: le secteur auto-moto s’ouvre de plus en plus à toutes et à tous. On ne peut qu’espérer que ce type d’innovation fasse des petits. Pour donner à chaque candidat, quelle que soit la nature de son handicap, un accès vraiment équitable à la mobilité. À suivre de près: le retour des premiers utilisateurs, leurs suggestions, et pourquoi pas un futur déploiement sur d’autres types d’examens… N’hésitez pas à partager, en commentaires, vos expériences ou questions sur le sujet !

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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