Grêle auto: déclarer les dégâts et bien comprendre son assurance

Grêle auto: déclarer les dégâts et bien comprendre son assurance

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La grêle est l’ennemi juré de nos carrosseries ! Les derniers orages ont encore frappé fort, transformant les parkings en véritables champs de bosses. Ce scénario catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, et il soulève toujours la même question: que faire face à ces dégâts, et surtout, que couvre vraiment votre assurance auto ?

Grêle et assurance auto: décodage des garanties

Tout d’abord, il faut savoir que seuls les contrats tous risques ou tous dommages couvrent généralement les dégradations liées à la grêle, moyennant une franchise qui peut varier selon votre assureur. Mais attention, ne rangez pas encore votre contrat au placard si vous êtes assuré au tiers ! Certaines formules, dites « événement climatique », existent parfois en option, même pour les couvertures de base. Le bon réflexe: ouvrir votre contrat et, au moindre doute, prendre contact avec votre conseiller.

Petit piège à éviter: la garantie bris de glace. Elle prend en charge le pare-brise, les vitres latérales voire les rétroviseurs. Mais ce n’est pas toujours le cas pour le toit panoramique, la lunette arrière ou les optiques de phare. Lisez bien chaque ligne, car la subtilité est souvent dans les détails.

Déclaration: le temps presse après la grêle !

C’est LE point crucial: vous n’avez que cinq jours pour déclarer un sinistre « grêle » à l’assurance (dix si l’état de catastrophe naturelle est reconnu). Passé ce délai, même la meilleure des garanties pourra vous échapper. Mon conseil le plus franc: prenez rapidement des photos détaillées des impacts et, si possible, gardez des vidéos ou éléments prouvant l’intensité de l’épisode. Il faut tout envoyer à l’assureur, sans oublier le rapport circonstancié. Surtout, ne lancez aucune réparation avant d’avoir eu le feu vert de votre compagnie !

Un risque qui s’installe durablement

Les experts l’annoncent: ce type d’événement va s’intensifier avec le changement climatique. Les grandes compagnies comme Covéa prévoient une hausse de 40% du nombre d’épisodes de grêle d’ici 2050. Cela signifie que protéger sa voiture devient un véritable enjeu. Investir dans une protection adaptée (housse anti-grêle ou abri type carport) peut s’avérer malin à long terme. Cela vaut surtout là où le risque est fréquent, comme dans le sud-ouest ou la vallée du Rhône.

Petit guide pratique pour limiter les impacts

Pensez à garer votre voiture à l’abri (garage, parking couvert, voire sous des arbres touffus si vous êtes pris de court). Évitez absolument de stationner près des points bas où l’eau pourrait s’accumuler. En cas d’alerte météo, mieux vaut prévenir que guérir: une bonne vieille bâche épaisse peut sauver une carrosserie.

Et, bien sûr, gardez toujours à portée de main votre contrat d’assurance et le numéro de votre conseiller. Cela vous évitera bien des sueurs froides après l’orage !

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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