Radars: le retour possible des flashs visibles

Radars: le retour possible des flashs visibles

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Le retour des flashs de radars visibles est clairement sur la table. Depuis 2019, une partie des radars tourelles flashe en infrarouge, donc sans signal lumineux pour le conducteur. L’État réfléchit désormais à réactiver un flash visible pour rappeler immédiatement qu’une vitesse légale a été dépassée.

Des radars qui verbalisent sans flash visible

Avec l’arrivée des radars tourelles, officiellement appelés Mesta Fusion 2, le fonctionnement a changé. Environ un quart de ces appareils ne produit plus de flash perceptible, même si chaque infraction est bien enregistrée grâce à une technologie infrarouge invisible à l’œil. Résultat, certains conducteurs ne se rendent même pas compte qu’ils ont été contrôlés.

Cette discrétion technologique a un avantage pour l’État, qui peut contrôler sans attirer l’attention, mais elle pose une vraie question de pédagogie. Sans flash, difficile pour l’automobiliste de prendre conscience immédiatement de son excès de vitesse et de corriger son comportement sur le moment.

Pourquoi un possible retour des flashs visibles

Selon des rumeurs insistantes, le service en charge du contrôle automatisé envisagerait de réintroduire un flash bien visible. L’objectif affiché serait clair: faire comprendre tout de suite au conducteur qu’il a dépassé la limitation. La Sécurité routière confirme d’ailleurs qu’une réflexion est en cours dans ce sens.

Cette réflexion serait appuyée par une enquête publique montrant l’intérêt d’un retour des flashs visibles. Beaucoup d’usagers y voient un outil plus éducatif qu’un simple relevé d’infraction silencieux. Avec un flash, impossible de dire ensuite « oops, je ne savais pas ». Le retour des flashs de radars serait donc présenté avant tout comme une mesure de prévention, plus que comme un simple moyen de sanction.

Des tests à venir et un projet encore ouvert

La Sécurité routière indique que le projet est déjà bien avancé, mais rien n’est finalisé pour l’instant. Des tests doivent être menés dans les prochains mois, ce qui permettra de mesurer l’impact réel d’un flash visible sur le comportement des conducteurs.

Si retour il y a, il ne concernera pas tous les radars du territoire. La proportion exacte d’appareils qui pourraient être modifiés reste totalement inconnue à ce stade. Tout est encore possible: maintien du système actuel, généralisation partielle du flash visible, ou ajustement plus limité. Les automobilistes devront donc rester vigilants, qu’un éclair blanc surgisse ou non au bord de la route.

Un enjeu de pédagogie plus que de technologie

Derrière cette possible évolution, l’État met en avant la dimension pédagogique. L’idée n’est pas de changer la nature de la sanction, mais la façon dont elle est perçue sur le moment. Voir un flash, c’est recevoir un signal clair, presque instantané, que l’on a commis une erreur.

En attendant les décisions finales, un principe reste valable pour tous les conducteurs: respecter la vitesse légale partout, qu’il y ait un flash visible, un infrarouge discret ou aucun radar en vue. La meilleure manière d’éviter mauvaise surprise et perte de points reste de garder un œil attentif sur le compteur.

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À propos de l'auteur

Louis

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