Il pourrait y avoir une fluctuation du coût des combustibles écologiques à la station-service. De quoi s’agit-il ? Une exonération fiscale sur l’E10 et l’E85. Selon cette association, un choix qui serait « déconcertant ». Dans son annonce publique du jeudi 13 mars, la Collectivité du bioéthanol, qui est représentée par l’Association Interprofessionnelle de la Betterave et du Sucre (AIBS) ainsi que Bioéthanol France (anciennement SNPAA), rejette cette taxe à venir.
L’impact potentiel sur le quotidien des français
Une décision qui n’est pas logique pour ces deux types de carburants qui sont parmi « les plus demandés » sur notre territoire. En France, la consommation de bioéthanol diminue en moyenne les émissions de gaz à effet de serre de 70%. En 2023, son utilisation a contribué à diminuer les émissions de CO2 de deux millions de tonnes, ce qui équivaut aux émissions d’un million de voitures.
Un enjeu économique et écologique
L’élimination de cette défiscalisation constituerait un nouveau recul pour le gouvernement, comme l’a redouté ce haut dirigeant français. « Une augmentation de l’imposition sur ces deux types de carburants provoquerait une migration des conducteurs vers d’autres carburants à moindre contenu renouvelable, alors que la France requiert justement une augmentation de sa consommation de biocarburants durables. »
Taxation sur l’E10 et l’E85 : un coup dur pour les conducteurs Français ?
Bien que ces deux types de carburants soient rarement utilisés en tant que tels, ils sont largement employés dans la fabrication du Sans-Plomb 95 – E10, l’essence la plus répandue actuellement. Une modification de l’imposition qui aurait des répercussions pour tous. En 2024, le SP95-E10 continue d’être le choix privilégié des Français, représentant 60% de la part de marché des carburants. Il constitue 43% du bioéthanol utilisé en France. Le Superéthanol, qui représente 6% du marché des carburants, est responsable de 40% de l’utilisation du bioéthanol. En France, E10 et E85 constituent 83% du bioéthanol consommé.