Le malus écologique rétroactif fait beaucoup parler, mais la plupart des acheteurs d’occasion peuvent rester sereins. La mesure pensée pour 2026 cible des cas très précis. Pas de rattrapage général. Regardons concrètement ce qui change.
Qui est réellement visé en 2026
En vigueur depuis 2008, le malus écologique taxe les voitures selon leurs émissions de CO2. Jusqu’ici, il ne s’appliquait qu’aux véhicules neufs lors de leur première immatriculation. En 2026, l’extension prévue ne vise que deux cas particuliers: les modèles ayant appartenu à un diplomate ou à une personne bénéficiant d’une carte mobilité inclusion.
Ces véhicules avaient été exonérés à la première mise en circulation. En cas de revente, ils devront désormais s’acquitter du malus. Pour le reste du marché de l’occasion, rien ne change.
Les occasions épargnées
Les voitures immatriculées avant 2015 ne sont pas concernées. De même, celles qui respectaient les seuils d’émissions au moment de l’achat ne verront pas la note augmenter. Il n’y a aucun rattrapage généralisé, ce qui est logique avec un parc français âgé d’environ 13 ans en 2025.
Avant d’acheter, pensez simple: vérifiez la date de première immatriculation et l’historique du véhicule. Si l’auto n’entre pas dans les deux exceptions (diplomate ou carte mobilité inclusion), vous n’êtes pas dans le champ du malus écologique rétroactif.
Ce qui se durcit pour le neuf
Le tour de vis porte surtout sur le neuf. En 2026, la taxe démarre à 50 € dès 108 g/km de CO2 et peut atteindre 80 000 € au-delà de 191 g/km. Pour mémoire, le plafond est déjà fixé à 70 000 € en 2025. Les gros émetteurs seront donc nettement plus pénalisés.
En bref, le malus écologique rétroactif ne touchera qu’une poignée d’autos passées par des régimes d’exonération très spécifiques. Pour la grande majorité des conducteurs, aucune taxe surprise: seulement un ajustement technique dans un dispositif connu.

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