Bloquons tout. Voilà un mot d’ordre qui fait frémir bien des automobilistes en ce 10 septembre. Car cette mobilisation, annoncée sur fond de contestation sociale, promet une pagaille rarement vue sur les axes routiers français. Difficile d’imaginer un matin paisible pour qui devra prendre la route: la mobilisation s’annonce massive, la stratégie des blocages, bien organisée.
Où et quand les premiers blocages ?
Dès l’aube, le mouvement Bloquons tout va s’installer sur de nombreux points stratégiques du réseau routier. Les automobilistes des régions de Rennes et Nantes seront parmi les premiers à faire face à des barrages filtrants, des ralentissements et, parfois, à des axes totalement coupés. La Bretagne, la Normandie et le nord-ouest ne seront pas épargnés. Le collectif vise des lieux très fréquentés pour amplifier l’impact: rocades, entrées de grandes villes, échangeurs d’autoroutes. La journée de blocage pourrait même démarrer dès minuit en périphérie parisienne, avec des opérations sur le Boulevard Périphérique de Paris. La promesse ? Un réveil difficile pour tous les conducteurs.
L’Île-de-France, épicentre des tensions
À Paris et ses alentours, la situation pourrait tourner au casse-tête. Plusieurs portes clés du périphérique, comme Bagnolet, Montreuil ou La Chapelle, sont dans la ligne de mire des organisateurs. Les grandes pénétrantes (A1, A4, A6, A86) seront également surveillées de près. La région-capitale sert souvent de caisse de résonance aux mouvements citoyens: attendez-vous à des bouchons monstres et à une tension palpable du côté des automobilistes comme des transporteurs.
Blocages: transports alternatifs en difficulté aussi
Utiliser le train ou l’avion en pensant contourner la crise ? Mauvaise idée: Bloquons tout s’étend aussi à des gares et aéroports. Cette généralisation des perturbations souligne une détermination à « geler » la France circulante, bien au-delà des seuls automobilistes. Un conseil: anticiper ses trajets, reporter les déplacements non urgents, ou changer de mode de transport si possible. Le vélo, la marche, voire le télétravail, deviennent les armes des malins face à tant d’incertitude.
Conseils pour limiter la galère du 10 septembre
Gardez à l’esprit: information = anticipation. Consultez les outils de trafic en temps réel, restez branchés sur les radios locales et alimentez-vous en données fraîches. Envisagez une marge de manœuvre inhabituelle sur l’heure de départ: partir plus tôt, voire différer votre trajet si possible. Attention à ne pas céder à l’énervement ou à l’impatience, même si les files de voitures sur les axes saturés testeront sûrement vos nerfs. Enfin, soyez prêts à adapter vos itinéraires en direct: la fluidité pourrait venir du détour et de l’improvisation.
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