Depuis quelques semaines, la fameuse vignette Crit’Air fait parler d’elle dans l’actualité auto. Et pour cause : la suppression nationale des ZFE (zones à faibles émissions) semblait en passe d’être votée, laissant entrevoir la possibilité de ranger enfin ce petit autocollant qui occupe une place de choix sur nos pare-brise. Mais alors, peut-on vraiment l’ôter et espérer un remboursement ?
La législation ZFE : un feuilleton loin d’être terminé
Pour commencer, il faut s’armer de patience. Malgré la récente adoption de la loi de simplification par l’Assemblée nationale pour abroger les ZFE, rien n’est encore définitif. Entre passage en commission et possibles censures du Conseil Constitutionnel, le sort des ZFE est suspendu, et avec lui, celui de la vignette Crit’Air. En clair, tant que la loi n’est pas officiellement entrée en vigueur, la vignette reste obligatoire. Retirer sa vignette aujourd’hui peut exposer à une amende salée !
La Crit’Air : toujours requise dans certaines villes
Si disparition nationale il y a, certaines villes et agglomérations engagées contre la pollution (pensons au Grand Paris, Lyon, Grenoble, etc.) pourraient décider de conserver des mesures locales de restriction via leur propre arrêté municipal. Dans ces zones, il faudra continuer d’afficher sa vignette Crit’Air pour éviter toute mauvaise surprise lors d’un contrôle. D’ailleurs, c’est aussi le cas les jours de circulation différenciée, indépendamment de l’existence des ZFE : la vignette Crit’Air demeure votre sésame.
Suppression, remboursement : qu’en est-il concrètement ?
Vous vous demandez si un remboursement est envisageable, maintenant que l’utilité de la vignette pourrait disparaître ? Eh bien, sur ce point, soyons francs : aucune procédure officielle n’existe, ni sur le site gouvernemental, ni ailleurs. Et vu le prix modique de la vignette, il serait très surprenant que l’administration déploie un plan de remboursement. Pour l’instant, il ne vous reste donc qu’à la conserver sur votre pare-brise : rouler sans, même sur un simple malentendu réglementaire, reste passible d’une amende de 68 €, qui peut vite alourdir l’addition.
En résumé : prudence et anticipation s’imposent
Le sort de la vignette Crit’Air reste suspendu aux aléas législatifs et aux initiatives locales. Avant de penser à la décoller ou à demander un improbable remboursement, mieux vaut patienter et garder un œil sur les prochaines annonces. Inutile de risquer une amende ou de se retrouver interdit de circulation pour quelques euros d’économie ! Affichage obligatoire… jusqu’à nouvel ordre.
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