Le mot-clé « Luca de Meo » affole les radars de l’actualité auto comme rarement. Sentant tourner le vent, l’ex-patron de Renault a tiré sa révérence en juin 2025, laissant le losange orphelin d’une figure à la fois charismatique et controversée. Mais, loin de quitter la scène sur la pointe des pieds, l’Italien file déjà vers d’autres univers… et pas des moindres: la sphère du luxe, rien que ça !
Une reconversion inattendue mais stratégique
On le savait fin stratège, parfois imprévisible: Luca de Meo était devenu presque synonyme de renouveau chez Renault, avant ce départ aussi soudain que soigneusement « communiqué ». Officiellement, il laisse derrière lui « une entreprise transformée, tournée vers l’avenir ». En coulisses pourtant, le mystère demeure sur cette envie d’ailleurs si pressante. Où part-il ? Bonne pioche pour Kering, mastodonte du luxe, qui voit en lui la perle rare capable de secouer ses marques, telles que Gucci ou Yves Saint Laurent, en perte de vitesse en Asie.
Le parachute doré: quand le départ rime avec jackpot
S’il quitte Renault, c’est avant tout sans perdre au change. Kering ne fait pas les choses à moitié pour attirer Luca de Meo: il reçoit une indemnité de prise de fonctions de 20 millions d’euros, dont la majeure partie versée rapidement, le reste en actions de la maison. Une somme destinée à compenser les bonus différés restés chez Renault… mais sur le papier, difficile de ne pas y voir un super bonus de bienvenue digne des plus grandes stars.
Côté rémunération fixe, l’ancien patron grimpe à 2,2 millions d’euros annuels, auxquels pourront s’ajouter jusqu’à 6,6 millions d’euros de variables, sans compter d’autres formes d’avantages. En clair: nouveau secteur, nouvelle vie, mais même standard d’exigence, et de récompense !
Un jeu de chaises musicales qui intrigue
Luca de Meo n’arrive bien sûr pas les mains vides chez Kering. Son expérience dans l’automobile, ses talents de négociateur et son œil affûté pour la transformation d’entreprise seront scrutés à la loupe. La pression est immense: relever des marques fragilisées, redynamiser des équipes, prendre le virage du digital tout en surveillant les attentes du marché asiatique. Une reconversion audacieuse, mais un défi taillé pour son tempérament: vif, direct, et avide de sensations fortes.
En somme, Luca de Meo tourne la page Renault, mais s’offre un chapitre où le luxe se conjugue autant en millions d’euros qu’en opportunités. Le secteur suit l’affaire de près: le prochain roman de la stratégie industrielle s’écrira peut-être sous le signe du GG (Gucci-Gestion) et plus du V.E. (Véhicule Électrique) !
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