Le nouveau patron de Renault se nomme Duncan Minto et c’est un visage bien connu de la maison. Attention, son arrivée à la tête du groupe, faisant suite au départ surprise de Luca de Meo, n’est que provisoire. La nomination en intérim de ce Britannique marque une étape charnière pour Renault, en quête de stabilité alors que le marché automobile se transforme à grande vitesse.
Un intérimaire chevronné pour la transition
Duncan Minto n’arrive pas en terrain inconnu. Entré chez Renault dès 1997, il a multiplié les expériences, aussi bien en France qu’à l’international. Son passage comme directeur financier du groupe, de Dacia puis d’Alpine, lui confère une vision solide à 360° de la complexité industrielle. À 50 ans, il incarne la continuité au cœur d’un climat parfois tendu entre direction et conseil d’administration. Mais pas de faux espoirs: Duncan Minto occupera ce fauteuil de directeur général intérimaire le temps que le processus de sélection interne désigne le nouveau capitaine définitif. Le choix semble pragmatique, typique d’une grande entreprise en pleine réflexion stratégique.
Qui prendra vraiment la tête de Renault ?
Chez les collaborateurs comme chez les passionnés d’automobile, chacun spéculait sur l’identité du futur leader. Denis Le Vot, patron de Dacia réputé pour son efficacité, serait favori. D’autres noms circulent, dont Maxime Picat, ancien cadre chez Stellantis. Les enjeux sont majeurs: continuer à réinventer le groupe face à l’électrification galopante, et surtout restaurer la confiance des investisseurs après la période de turbulence.


Dans l’attente des choix décisifs
La nomination par intérim traduit toute la prudence du conseil de Renault. Le bilan semestriel, prévu fin juillet, pourrait peser lourd dans la balance en cas de résultats décevants. Une chose est sûre: cette transition ne laisse pas indifférent. Renault se retrouve à un carrefour, où chaque décision compte pour affirmer un cap dans la tempête du marché automobile mondial.
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