Stellantis: les dessous d’un trou de 2,3 milliards d’euros en 2025

Stellantis: les dessous d’un trou de 2,3 milliards d’euros en 2025

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Stellantis traverse un orage financier sans précédent. Au premier semestre 2025, le mastodonte automobile affiche une perte nette de 2,3 milliards d’euros. Ce chiffre donne le vertige après une succession de trimestres sous tension, révélant à quel point la crise peut s’enraciner, même dans un géant aussi robuste.

Le choc des droits de douane américains

Impossible de passer à côté: la principale raison du plongeon financier s’appelle droits de douane. L’administration Trump, de retour à la Maison-Blanche, a douché les ambitions des constructeurs européens. En réaction, Stellantis a dû arrêter temporairement certaines lignes de production en Amérique du Nord. Le groupe reconnaît que la turbulence fiscale l’a conduit à suspendre ses propres prévisions financières début mai, un signe rarement vu chez les grands industriels.

Pour une multinationale qui jongle entre les marques et les continents, cet environnement instable fait grimper la pression. S’ajoute également la transition des modèles en Europe, avec plusieurs lancements stratégiques encore en montée en cadence. Autant dire que la rentabilité a dérapé, grevée par 3,3 milliards d’euros de charges exceptionnelles du côté des programmes annulés ou dépréciés.

Un management sous tension, mais confiant

Antonio Filosa, tout frais dans le costume de patron du groupe, prend la barre en pleine tourmente. Son défi: relancer le navire et rassurer des actionnaires échaudés. Comment ? Stellantis mise sur une refonte de ses offres, avec de nouveaux véhicules plus rentables et mieux adaptés à la demande. L’optimisme affiché pour la fin de l’année s’appuie sur ces nouveautés, censées inverser la tendance au second semestre 2025.

Antonio Filosa

Mais difficile d’oublier les autres polémiques en cours: rappels massifs du 1.2 PureTech, affaire des airbags Takata… Autant de casseroles qui pèsent sur l’image, et forcément sur les comptes.

Quel impact pour les automobilistes ?

Pour les clients, cette zone de turbulence se traduit surtout par des incertitudes. Retards possibles sur certains modèles, équipements revus à la baisse, et tarifs susceptibles d’être tirés vers le haut à cause des surcoûts logistiques et industriels. À court terme, pas de pénurie en vue, mais un climat moins lisible pour ceux qui attendent leur nouvelle voiture ou s’inquiètent sur le suivi des rappels.

Conseil de passionnée: avant de commander un modèle du groupe, n’hésitez pas à questionner votre concessionnaire sur les délais réels, les campagnes de rappel potentielles et les évolutions de gamme à venir. Prudence et bonne information restent vos meilleurs alliés pour traverser cette zone de turbulences avec sérénité.

En résumé, la perte de Stellantis illustre à la fois la violence des chocs externes et la fragilité des équilibres financiers actuels. L’année n’est pas finie, mais déjà, tous les regards sont tournés vers la capacité du groupe à rebondir… ou à s’enliser davantage dans cette crise persistante.

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À propos de l'auteur

Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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