Vers une contre-visite au contrôle technique après campagne de rappel

Vers une contre-visite au contrôle technique après campagne de rappel

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Le contrôle technique continue d’évoluer en France et la question d’une contre-visite obligatoire refait surface. Avec les campagnes de rappel qui se multiplient, notamment après le scandale des airbags Takata, les automobilistes doivent rester vigilants. Mais à quoi faut-il s’attendre si la législation change à ce sujet ?

Contrôle technique : les campagnes de rappel sous surveillance

Ces derniers mois, de nombreux propriétaires de véhicules ont été touchés par de vastes campagnes de rappel, principalement pour des raisons de sécurité. Les airbags Takata, défectueux et responsables de nombreux incidents, ont accéléré la réflexion autour du contrôle technique. Désormais, le rapport du contrôle technique signale si le véhicule est concerné par un rappel majeur. Cependant, aujourd’hui, rien ne contraint un automobiliste à effectuer une contre-visite pour prouver qu’il a bien réalisé la réparation exigée lors de ces campagnes.

Une réglementation en phase de transition

Le débat s’intensifie : la Fédération de la distribution automobile (FEDA) annonce que l’État prépare de nouveaux textes. Les Ministères de l’Intérieur et de la Transition écologique souhaitent utiliser le contrôle technique comme levier pour garantir la sécurité. En clair : lors d’une campagne de rappel jugée critique, un véhicule pourrait être soumis à une contre-visite obligatoire, sous peine de ne pas valider le contrôle technique. Si le danger est immédiat, la validité du contrôle technique serait même limitée à 24 heures, forçant un passage très rapide au garage.

Quels changements pour les automobilistes ?

Pour l’instant, la majorité des conducteurs ne sont pas suffisamment informés de ces changements. Le manque de clarté dans les procédures de rappel, aggravé par des délais souvent longs avant d’obtenir un rendez-vous, complique tout. Pourtant, cette future obligation de contre-visite pourrait définitivement changer la routine des automobilistes français : si la défaillance est jugée sévère, l’oubli ou le retard dans la réparation empêchera tout simplement de circuler légalement après vingt-quatre heures. Conseils à retenir : restez attentif aux courriers de rappel, et informez-vous sur l’historique de votre voiture, surtout sur le marché de l’occasion !

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À propos de l'auteur

Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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