McLaren fait face à un casse-tête: ses arrêts au stand demeurent fragiles. Andrea Stella reconnaît que les problèmes pourraient ne pas être résolus cette saison. Les arrêts au stand McLaren ont encore coûté du temps à Singapour, où Oscar Piastri a perdu environ 3 s, après une série d’ennuis qui avaient touché Lando Norris à Zandvoort, Monza et Bakou.
Le constat d’Andrea Stella
Le patron de l’équipe souligne l’intensité et la complexité d’un arrêt réussi. Selon lui, c’est un mix de facteur humain, d’exécution et de qualité du matériel. L’objectif est de rendre le changement de pneus aussi naturel et facile que possible.
Équité entre Piastri et Norris
Il réfute l’idée d’un problème concentré d’un côté du garage. En moyenne, les temps d’arrêt seraient similaires entre Lando et Oscar sur la saison. La récente accumulation d’incidents sur la voiture de Norris tiendrait plutôt à une courte fenêtre d’observation.
Erreur humaine et matériel perfectible
Stella admet une part d’erreur humaine. Mais il pointe aussi un matériel qui complique certaines opérations, notamment le gunning. Des correctifs sont en cours, principalement pour l’an prochain, tandis que l’équipe s’entraîne à l’usine sur un rig dédié.
Et maintenant?
Pas de solution miracle donc. McLaren travaille à atténuer les difficultés introduites par le matériel et à fiabiliser l’exécution. Dans une lutte de tête qui se tend, chaque seconde compte. Les arrêts au stand McLaren resteront un chantier prioritaire.
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