La FIA a officiellement classé le Grand Prix de Singapour comme un événement à risque de chaleur ce week-end. Avec des températures prévues au-delà de 31°C, la sécurité des pilotes devient une priorité majeure, renouvelant le débat sur l’endurance physique requise pour ces athlètes de haut niveau.
Nouvelle réglementation: la riposte suite au Qatar 2023
Souvenez-vous, c’est après un Grand Prix du Qatar éprouvant en 2023, où bon nombre de pilotes ont frôlé le point de rupture à cause de la chaleur et de la déshydratation, que la FIA a adopté des mesures plus strictes. Désormais, lorsqu’un indice de chaleur supérieur à 31°C est anticipé, chaque monoplace doit être équipée d’un système de refroidissement pour pilote. Ce dispositif intègre une pompe, un réservoir de liquide et un échangeur thermique, tout cela connecté à un gilet spécial porté sous la combinaison du pilote.
Gilet rafraîchissant: obligatoire ou pas ?
Initialement, la FIA voulait rendre le gilet rafraîchissant obligatoire. Mais le confort n’est pas universel, et face au mécontentement de certains pilotes, le port du gilet est finalement laissé au choix. Attention tout de même: si un pilote refuse de le porter, un lest de 0,5 kg est ajouté à sa voiture, histoire d’éviter un gain de poids injuste face à ceux qui acceptent ce gilet technique.
Les pilotes face à la chaleur: avis et astuces
Côté paddock, les avis diffèrent. George Russell, pionnier du gilet à Bahreïn, se réjouit que l’option devienne standard sur les épreuves les plus chaudes. Charles Leclerc préfère jauger selon la météo du moment mais garde le gilet sous la main, prêt à l’enfiler si besoin. Alex Albon, quant à lui, salue la liberté de choix et l’amélioration du confort, chaque équipe adaptant le système à sa façon. Le point commun ? Tous soulignent la rudesse du climat à Singapour, avec des températures en cockpit dépassant souvent les 60°C par 90% d’humidité !
Faire face à la chaleur: un défi toujours renouvelé
En définitive, même si la technologie évolue, rien ne remplace la préparation physique. Les pilotes ajustent leurs stratégies, s’entraînent en conditions extrêmes et étudient chaque détail, car la moindre faiblesse peut coûter cher. Ces nouveautés apportent un peu de répit, mais la chaleur de Singapour reste un adversaire redoutable, sur lequel la moindre erreur d’hydratation peut peser lourd…
Commentaires