Ferrari sous tension: la frustration de Vasseur

Ferrari sous tension: la frustration de Vasseur

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Chez Ferrari, la frustration de Vasseur grandit. Le patron décrit un rythme présent au début des week-ends, puis perdu en course, à Bakou comme à Singapour. Troisième du classement avec 298 points, la Scuderia ne devance Red Bull que de peu, à 290, dont 273 pour Max Verstappen. En cause, une gestion des freins qui bride l’attaque et transforme des promesses en regrets.

Un rythme gâché par les freins

Dès les premiers tours, Charles Leclerc a dû lever le pied avec du lift and coast*. Vasseur détaille une voiture à l’équilibre mouvant, « un peu plus de l’arrière, un peu plus de l’avant », exigeant des changements permanents de répartition de freinage. On perd alors la « référence » de pilotage plus que le potentiel brut. Quand l’équipe a pu aligner trois tours sans économiser, le rythme n’était « pas mauvais », mais trop rare pour peser sur la course.

Classement serré, messages cash

Le constat est rude: « nous n’avons pas extrait le meilleur de la voiture ». Vasseur balaie même un « meilleur tour » de Lewis Hamilton, jugé faussé par un contexte différent. Côté pilotes, Leclerc confirme la difficulté: gestion des freins dès le huitième tour et incapacité à lutter avec McLaren, un Red Bull renforcé depuis Monza, et une Mercedes revenue au niveau. Résultat, Ferrari se retrouve à sauver ce qui peut l’être, loin des positions visées.

Quelle suite pour Ferrari

Malgré ses soucis, Hamilton reste positif et veut offrir aux tifosi les résultats qu’ils méritent. Il salue les progrès, tout en rappelant que « le progrès seul ne suffit pas ». Le message est clair: pour sortir de cette spirale, Ferrari doit sécuriser la gestion thermique et la cohérence du freinage, afin de convertir le bon rythme aperçu en début de week-end en positions solides le dimanche. La frustration de Vasseur ne disparaîtra qu’en retrouvant une base fiable et répétable.

En bref, Ferrari a la vitesse par à-coups, mais les freins ruinent l’exploitation. Tant que l’équilibre restera instable, les points s’échapperont et la pression montera. Il faut transformer les indices de performance en constance, et vite.

lift and coast*: Le “lift and coast” consiste à relâcher l’accélérateur un peu avant le point de freinage, puis à laisser la voiture « glisser » avant de freiner. Cela réduit la consommation de carburant, la température des freins/moteur et peut aider à gérer l’énergie hybride, au prix d’un léger temps au tour.

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À propos de l'auteur

Kaiizer

Quentin, rédacteur auto et amoureux du JDM: Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Subaru, Mitsubishi, Lexus. Ici, je vous livre des essais “à hauteur de conducteur”, entre mesures fiables, anecdotes de route et conseils d’achat sans langue de bois.

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