Depuis son grand retour en Formule 1 en 2016, Alpine n’a jamais retrouvé la splendeur des années Renault victorieuses avec Fernando Alonso. Les ambitions étaient élevées, mais la réalité des circuits est plus cruelle: depuis plusieurs saisons, Mercedes, Ferrari ou Red Bull occupent le devant de la scène. De quoi mettre une pression maximale sur l’équipe et provoquer, ces derniers jours, un vrai séisme en interne.
Le départ d’Oliver Oakes et de Jack Doohan
Les résultats décevants du début de saison ont poussé Alpine à trancher dans le vif. Le directeur d’écurie Oliver Oakes, recruté en pleine tempête l’été dernier, quitte déjà son poste. Dans la foulée, l’équipe annonce aussi la mise à l’écart de Jack Doohan, remplacé au pied levé par Franco Colapinto pour les cinq prochaines courses. Ce duo de départs illustre l’ampleur du chantier. Les supporters, eux, oscillent entre incompréhension et curiosité face à ces choix.
Briatore aux commandes et nouveau souffle
Pour maintenir le cap, Alpine a rappelé une vieille connaissance: Flavio Briatore. Controversé mais reconnu pour ses talents de gestionnaire, il chapeaute à présent l’équipe avec mission de rebattre les cartes aussi bien sur le plan stratégique que sportif. Saura-t-il insuffler à nouveau un esprit de conquête et relancer la dynamique ? Seul l’avenir le dira, mais c’est tout le pari du management Renault à ce jour.
Un classement au goût amer pour Alpine
Après 7 courses, le bilan est rude: Alpine n’aligne que 7 points et pointe à la 9e place du championnat constructeurs. Juste devant Sauber, l’équipe bataille avec Racing Bulls et Aston Martin , bien loin des objectifs fixés. Pendant ce temps, McLaren caracole en tête, rappelant combien la F1 se joue aussi dans la stabilité et l’innovation.
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