Charles Leclerc a calmé le jeu autour de Christian Horner. Le Monégasque a rejeté des rumeurs de changement à la tête de Ferrari lors du week-end d’Austin. Pour lui, ces bruits sur Christian Horner n’ont tout simplement pas lieu d’être.
Rumeurs et mise au point
Selon The Daily Mail, Ferrari aurait discuté avec Christian Horner pour le rôle de team principal. Cela impliquerait un départ de Fred Vasseur ou une fonction amoindrie. Mais le président John Elkann a balayé ces spéculations à Austin, rappelant la « pleine confiance » accordée à Vasseur et au travail mené chez Scuderia Ferrari.
Leclerc ne veut rien savoir de ces bruits. Il parle de rumeurs « totalement infondées ». Le message est clair: l’équipe doit rester focalisée sur la piste. Une position qui vise à éviter la distraction et à protéger la dynamique de Ferrari.
Le podium d’Austin comme réponse
Sur le circuit d’Austin, Leclerc a terminé troisième. C’est son sixième podium de la saison. Il y est arrivé malgré un souci de boîte de vitesses en FP1, qui lui a coûté des tours précieux. Ensuite, la qualification sprint et la sprintrace ont servi à rattraper le retard.
En qualification, la Scuderia a procédé à des réglages fins. Le rythme s’est nettement amélioré. En course, la prestation a été solide et maîtrisée. Pour Leclerc, ce podium a un goût particulier. Il récompense la concentration de l’équipe au milieu du tumulte médiatique.
Gouvernance et enjeux stratégiques
D’après les échos, Horner n’envisagerait un retour qu’avec une part au capital de l’équipe. Le parallèle est souvent fait avec Toto Wolff, détenteur d’environ un tiers des actions de l’écurie Mercedes, tout en étant team principal et CEO. Ce modèle mêle pouvoir sportif et intérêt d’actionnaire.
Un tel schéma rebattrait les cartes de la gouvernance. Pour l’heure, Ferrari réaffirme sa ligne: stabilité autour de Fred Vasseur. Le « dossier » Christian Horner Ferrari reste donc au stade de la rumeur. Leclerc, lui, préfère répondre en piste et maintenir le cap.
En synthèse, rumeurs écartées et cap retrouvé. Ferrari mise sur la cohésion, Leclerc convertit le travail en podium, et le débat sur Horner s’éteint, au moins pour maintenant.
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