Dans le podcast Stay on Track de The Race, Damon Hill et Johnny Herbert livrent un message clair pour la fin de saison. À quatre week-ends et deux sprints de l’issue, tout peut basculer. Dans deux rendez-vous, 33 points seront en jeu, ce qui augmente le risque d’erreurs. Pour eux, Max Verstappen pourrait peser lourd dans la course au titre.
Un classement sous tension
Lando Norris mène aujourd’hui le championnat, juste devant Oscar Piastri. Max Verstappen occupe la P3, à 36 points de Norris et 35 de Piastri. Sur les cinq derniers Grands Prix, il a déjà repris 68 points au leader. Il lui reste quatre week-ends pour combler ce déficit de 36 unités, avec deux manches sprint où la moindre bévue peut coûter cher, comme lors de la sprintrace des États-Unis pour les deux McLaren.
Ferrari et Mercedes en arbitres
Pour Damon Hill, Verstappen sera une vraie perturbation dans les duels McLaren, et Ferrari pourrait s’inviter aux avant-postes. Johnny Herbert ajoute que Mercedes a des arguments. Selon lui, l’auto fonctionne particulièrement bien au Brésil et George Russell y a déjà remporté une sprintrace. Résultat attendu sur la piste: plusieurs équipes capables de se mêler à la lutte et de grignoter des points décisifs.
Guerre psychologique en vue
Herbert prévoit une montée des jeux mentaux d’ici la finale. Il cite un épisode à Austin, où un mécano Red Bull aurait voulu retirer un morceau de ruban adhésif d’un mur. Ce type de détails compte quand la pression grimpe, et Red Bull est réputé à l’aise dans ces batailles. Hill renchérit: Red Bull et Max Verstappen chercheront à déstabiliser l’équilibre entre les pilotes McLaren pour provoquer des faux pas.
En somme, la course au titre reste ouverte. Des points à gros volume, des outsiders prêts à s’intercaler et une dimension mentale bien présente. Si Max Verstappen poursuit sa remontée et que la pression agit sur McLaren, la hiérarchie peut encore évoluer avant le drapeau à damier final.

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