À Bakou, la Formule 1 n’a pas déçu les amateurs de sensations fortes: Lando Norris termine cette première séance d’essais libres en tête, dans une atmosphère chargée d’incidents et de petites angoisses mécaniques. Franchement, on était loin d’une session tranquille, mais c’est bien ce qui fait le charme des rues azéries !
Une piste verte et des équipes sur le qui-vive
Dès le coup d’envoi, la chaleur était palpable: 25 degrés dans l’air, 33 au sol et un voile nuageux prêt à compliquer la lecture du grip. Plusieurs équipes avaient d’ailleurs préparé leurs montures pour l’occasion. À ce jeu, Ferrari inaugurait de nouveaux écopes de freins, Red Bull peaufinait son aileron arrière, tandis que Mercedes testait un flap avant inédit. Pas simple de trouver ses repères sur une piste aussi poussiéreuse, ce qui s’est vu dès les premiers tours avec de nombreuses excursions dans les échappatoires.
Norris brille, Piastri tremble
Au sein du clan McLaren, l’ambiance oscillait entre confiance et inquiétude. Si Norris s’est illustré par des temps canons, signant un 42.704 impressionnant en fin de séance, son coéquipier Oscar Piastri a vécu un début de Grand Prix compliqué. Victime d’un problème moteur, le jeune Australien a suscité une certaine agitation dans le garage, rappelant que rien n’est jamais acquis en Formule 1. Malgré tout, il parvient à se hisser en deuxième position, signant un bel exploit avec une monoplace à la fiabilité incertaine.
Drames, débris et énervement en piste
La session a été souvent interrompue: au-delà de la sortie de piste de Bortoleto, c’est un morceau de carbone récalcitrant coincé sous un vibreur qui a déclenché la première neutralisation. Ajoutez à cela des plaintes de pilotes gênés dans leurs tours rapides, des murs trop proches auxquels certains se sont frottés, Hamilton signale même une crevaison après avoir touché, et l’on comprend pourquoi les favoris se sont succédé en tête de la feuille des temps. Traffic, drapeaux jaunes persistants, pneus neufs qui patinent, il fallait bien du talent (et un soupçon de chance) pour briller.
Bilan: Norris solide, mais prudence pour McLaren
À l’issue de cette séance chahutée, Norris s’offre le meilleur chrono mais la prudence est de mise chez McLaren: Piastri inquiète côté fiabilité, et la gestion des incidents pourrait encore rebattre les cartes demain. Ferrari et Red Bull restent menaçants, la lutte s’annonce dense jusqu’aux qualifications. Pour les suiveurs comme moi, c’est un Grand Prix d’Azerbaïdjan qui démarre sur les chapeaux de roues !
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