Red Bull F1 traverse une période inédite: après deux décennies de succès et de stabilité, l’équipe tourne la page de son directeur charismatique, Christian Horner. Ce mot-clé Red Bull revient dans toutes les conversations du paddock. C’est une onde de choc pour les fans, tant la domination de l’écurie avait semblé inébranlable ces dernières années.
Un bouleversement chez le leader du paddock
Christian Horner occupait la tête de Red Bull depuis 2005. À son actif: huit titres mondiaux récoltés entre l’ère Vettel/Renault V8 et celle de Max Verstappen/Honda. Mais la machine s’est grippée. Depuis l’entame de la saison 2025, McLaren mène la danse, laissant Red Bull et son champion néerlandais à la traîne. Le départ d’Adrian Newey vers Aston Martin, début 2024, avait déjà semé le doute sur la capacité de l’écurie à rester au sommet.
Laurent Mekies, un pari français pour remobiliser l’équipe
C’est Laurent Mekies, jusqu’alors chef d’orchestre chez Racing Bulls, qui hérite désormais de la direction. Un français à la barre, c’est rare dans ce milieu ! Un beau défi s’offre à lui: raviver la fougue de Red Bull, tout en gérant des tensions internes et un staff secoué. Avec Max Verstappen potentiellement sur le départ vers Mercedes dès 2026, la pression est monumentale. D’autant plus que Racing Bulls, la « junior team », devra aussi rebondir avec Alan Permane à sa tête.

L’ombre du départ de Max Verstappen plane
Difficile de ne pas voir dans ce bouleversement une tentative de retenir leur pilote fétiche. Les relations tendues entre Horner et le clan Verstappen étaient un secret de polichinelle, surtout après l’épisode houleux de début 2024. Max aligne presque tous les points de l’équipe seul, illustrant la dépendance extrême de Red Bull à son égard. En cas de départ, le chantier serait colossal pour Mekies !
Un défi sportif et humain à l’horizon
Au-delà de la gestion d’effectif, Red Bull doit retrouver rapidement la recette du succès. Actuellement, Verstappen pointe à 69 unités d’Oscar Piastri, leader McLaren, tandis que Lando Norris n’est qu’à huit points. Même si le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028, la clause de performance pourrait bousculer la donne. Red Bull joue donc gros: son image, son statut, son avenir.
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