Sainz tacle la couverture TV F1 trop people

Sainz tacle la couverture TV F1 trop people

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En plein débat sur la couverture TV F1, Carlos Sainz hausse le ton. Le pilote regrette des réalisations trop attirées par les VIP et les « WAGs », au détriment des dépassements et des duels. Le message est clair: mettez l’action en piste au centre, le reste vient après. Une demande simple, mais essentielle.

Un malaise devant les écrans

Semaine après semaine, même rituel. Avant le départ, gros plan sur un visage anxieux dans un garage. À l’arrivée, retour sur la joie d’une compagne. Entre-temps, des plans récurrents sur des tribunes très « nouvelle vague » et des célébrités de passage. S’ajoutent des moments étonnants, comme un trophée de pole remis par une influenceuse lors d’un récent événement. Et, jusqu’à l’extinction des feux, la musique d’un DJ qui martèle l’ambiance.

Ce cocktail peut divertir, mais il nourrit l’idée que la course devient un sideshow. Sainz ne s’oppose pas aux réactions filmées. Il plaide pour un équilibre simple: montrer l’émotion, oui, mais jamais au prix des instants clés. La compétition d’abord, le décorum ensuite.

La production F1 sous le feu

Chaque diffuseur commente à sa manière. Certains spectateurs pointent même un biais pro-britannique du côté de Sky. Mais le fil conducteur des images vient de la F1 elle-même, via le live international. C’est là que se joue l’arbitrage crucial entre action et paillettes.

Exemple parlant: alors que Fernando Alonso revenait sur Lewis Hamilton, les caméras ont basculé sur des célébrations chez McLaren, puis sur la foule et des compagnes au paddock. Sainz ajoute que ses « quatre ou cinq dépassements » en fin de course n’ont pas été montrés, tout comme la chasse d’Alonso. Un manque qui frustre autant les puristes que les nouveaux fans.

Pop culture: l’ironie du timing

Le 08/10/2025, la F1 annonce « Passenger Princess », une série YouTube menée par Amelia Dimoldenberg. Quatre épisodes où l’animatrice apprend à conduire avec des instructeurs très spéciaux: George Russell, Oscar Piastri, Ollie Bearman et… Carlos Sainz. Objectif affiché: ancrer la F1 dans la culture populaire, dans le sillage de Drive to Survive et du film F1.

Les dirigeants saluent l’humour d’Amelia et la portée mondiale de ce contenu. Vu depuis les stands, le signal est double. La discipline veut recruter hors des week-ends de GP, tout en préservant l’ADN de la course. La question posée par Sainz reste donc brûlante: comment offrir du spectacle sans diluer l’essentiel.

En bref, la couverture TV F1 doit mieux hiérarchiser: l’action d’abord, les réactions ensuite. Rien n’empêche d’élargir l’audience avec des formats pop, à condition de ne jamais rater les moments qui font la course.

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À propos de l'auteur

Kaiizer

Quentin, rédacteur auto et amoureux du JDM: Toyota, Nissan, Honda, Mazda, Subaru, Mitsubishi, Lexus. Ici, je vous livre des essais “à hauteur de conducteur”, entre mesures fiables, anecdotes de route et conseils d’achat sans langue de bois.

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