Max Verstappen a tranché: en 2026, son numéro 3 remplacera le 33 qu’il portait avant son premier titre. Un choix assumé, presque affectif, alors que Lando Norris récupère le très symbolique numéro 1. Et, à l’entendre, ce n’est pas une histoire de marketing mais de préférence simple: «Je l’aime mieux».
Pourquoi Verstappen abandonne le 33
Avant de devenir champion du monde, le Néerlandais courait avec le numéro 33. Le 3, lui, était utilisé chez Red Bull par Daniel Ricciardo. Même si l’Australien est «effectivement» retiré de la F1, il conservait encore des droits sur ce numéro pendant deux saisons. Or, le World Motor Sport Council a récemment assoupli la règle, ce qui a ouvert une fenêtre que Verstappen n’a pas laissé passer.
Interrogé par Viaplay sur son numéro de course en 2026, Verstappen a été clair: ce ne sera pas le 33. Son explication est presque désarmante de simplicité: son numéro préféré a toujours été le 3, juste derrière le 1. Comme Norris prend le 1, Verstappen estime qu’ils peuvent «échanger» et revenir à ce qui lui plaît le plus.
Le numéro 3: un choix de cœur, pas un calcul
Verstappen reconnaît que le 33 «allait très bien». Mais il préfère un seul 3 à deux. Il admet aussi avoir longtemps présenté le 33 comme un symbole de double chance. Sauf que, selon ses mots, il a déjà eu sa chance en Formule 1. Traduction: il n’a plus besoin d’un numéro porte-bonheur, et peut se permettre un choix plus personnel.
Ce détail raconte quelque chose d’intéressant: à ce niveau, l’identité d’un pilote ne se limite pas à un palmarès. Elle passe aussi par des marqueurs visuels. Le numéro 3 est plus minimaliste, plus direct, et sans doute plus facile à associer à une «marque Verstappen» que le 33, même si ce dernier était déjà iconique.
Des règles plus souples sur les numéros en F1
Autre information importante: les règles autour des numéros ont été encore assouplies. Désormais, les pilotes ne sont plus obligés de conserver le même numéro pendant toute leur carrière en F1. Concrètement, cela rend ce type de changement plus simple, et potentiellement plus fréquent à l’avenir.
Pour les fans, c’est à double tranchant. D’un côté, cela permet à un pilote de mieux coller à son histoire du moment. De l’autre, cela peut brouiller certains repères, surtout quand un numéro est devenu indissociable d’une époque ou d’un style de pilotage.
Un numéro rarement champion, mais chargé d’histoire
Le numéro 3 n’a été associé au titre mondial qu’à deux reprises: Jacques Villeneuve en 1997 et Michael Schumacher en 2000, année où l’Allemand a décroché le premier de ses cinq titres avec Ferrari. Ce n’est pas un gage de réussite, évidemment, mais c’est un clin d’œil historique plutôt flatteur.
Grâce à un assouplissement des règles, Verstappen adoptera le numéro 3 en 2026, un choix qu’il présente comme une préférence personnelle. Le 33 reste un symbole de ses débuts victorieux, mais le 3 correspond davantage à son goût et à l’identité qu’il veut afficher désormais.

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