Max Verstappen l’a encore prouvé ce week-end: il est loin de se contenter d’un simple rôle d’outsider. Sur le circuit de Bakou, il signe non seulement la pole mais aussi la victoire de bout en bout, ponctuée du meilleur tour. Un véritable grand chelem qui lui permet de grignoter sérieusement l’avance d’Oscar Piastri au classement. Pourtant, au micro des journalistes, le pilote néerlandais martèle qu’il ne pense pas au titre.
Verstappen: la stratégie du « course par course »
Face à la presse, on sent chez Max Verstappen une volonté de garder la tête froide. « Je ne compte pas sur la chance, tout doit être parfait de mon côté », tempère-t-il, tout en glissant avoir fait le calcul du retard à combler. Pourtant, il martèle son mantra: avancer « course par course », sans se projeter. Une posture honnête mais qui trahit aussi la mentalité des champions, ces pilotes qui ne se satisfont jamais d’une simple position d’attente.
Bakou: un week-end à sens unique
Difficile de faire plus impressionnant: pôle position, départ parfait, rythme supersonique, tout y était. Même le patron de McLaren Andrea Stella ne cache plus ses inquiétudes: Verstappen, selon lui, revient clairement dans le jeu pour le titre. « Ils ont franchi un cap avec leurs améliorations », reconnaît Stella, alors que McLaren doit redoubler d’efforts pour répondre à la cadence imposée par Red Bull et son génie batave.
Piastri sous pression, Verstappen implacable
Si Piastri avait jusque-là géré d’une main de maître, le week-end azéri a révélé quelques failles. Des erreurs coûteuses qui contrastent avec la régularité désormais retrouvée de Verstappen. Le duel est relancé et, même si le Néerlandais s’efforce de jouer la carte de l’humilité, personne n’est dupe. Son ambition, son talent pur et la dynamique enclenchée risquent fort de tout bouleverser dans la dernière ligne droite du championnat.
Ce retour en forme rend la saison palpitante. Les sept dernières courses promettent d’être explosives, chaque point pris ou perdu pouvant tout changer. Alors, même si Verstappen fait mine de regarder ailleurs, tous les regards sont tournés vers le prochain acte de cette lutte sans merci.
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