Lamborghini réalise enfin son rêve: décrocher la victoire aux mythiques 24 Heures de Spa. Pour les fans d’endurance, c’est un événement majeur ! Cette course reste l’une des plus exigeantes au monde, et le constructeur italien n’avait jusqu’ici jamais gravi la plus haute marche du podium belge. Mais voilà que la Huracan GT3 propulse la marque dans une nouvelle dimension, confirmant sa réputation grandissante dans les paddocks européens.
Une Huracan GT3 au sommet après des années de ténacité
On le sait, Lamborghini multiplie les initiatives en compétition, mais c’est la Huracan GT3 qui brille vraiment. Cette auto, engagée par le team Grasser Racing et menée de main de maître par Mirko Bortolotti, Luca Engstler et Jordan Pepper, a su tenir bon pendant 24 heures, résistants aux intempéries, aux pièges du circuit et surtout à la pression de la concurrence féroce: Ferrari, Porsche, Mercedes-AMG, Aston Martin… rien que du très gros calibre ! Il aura fallu une détermination sans faille et, soyons honnêtes, un pilotage précis comme une horloge suisse pour boucler ces 24 heures sans encombre. Le succès à Spa, pour Lamborghini, a une saveur toute particulière face à des géants déjà vainqueurs ici.
Un contraste saisissant avec l’Hypercar SC63
Ce contraste doit être souligné: pendant que la nouvelle SC63 peine cruellement en Hypercar (et décroche du WEC), la Huracan GT3 accumule les trophées. Cette victoire en Belgique, c’est l’accomplissement d’un travail de fond et d’ingéniosité dans la catégorie GT3. Beaucoup y voient d’ailleurs la preuve que le « savoir-faire » historique de Lamborghini se prolonge davantage dans la compétition-client que dans le sommet de l’endurance. Une question de maturité ou de philosophie ? Chacun se fera son idée, mais cette régularité paie enfin !
Un passage de témoin imminent: la Temerario arrive
Toujours en mouvement, Lamborghini ne s’arrête pas là. La Huracan GT3, celle qui vient d’inscrire ce chapitre historique, va bientôt laisser sa place à la Temerario GT3. Sous le capot, l’époque du V10 atmosphérique tire à sa fin. Place au V8 biturbo et à la technologie hybride qui habilleront la prochaine génération sur les grilles de départ. Si les puristes pleurent déjà le chant rauque du dix cylindres, ils peuvent tout de même savourer cette victoire éclatante. D’autant qu’une page mémorable se tourne avant d’ouvrir un nouveau chapitre, potentiellement tout aussi palpitant…
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