Iveco eJolly… Le nom sonne presque comme une plaisanterie, et pourtant, cette future gamme d’utilitaires électriques vient tout juste d’être officialisée. Pour les connaisseurs, l’annonce a un air de déjà-vu: ces deux fourgons sont en réalité des déclinaisons directes des modèles bien connus du groupe Stellantis, comme le Peugeot e-Expert ou le Citroën ë-Jumpy. Mais alors, à quoi bon ce nouvel arrivant ? C’est ce que nous allons détailler !
Des fourgons électriques… mais pas si nouveaux
Le Iveco eJolly et son grand frère eSuper Jolly entreront en scène début 2026. Ne vous laissez pas tromper par le badge: ces véhicules partagent l’intégralité de leur plate-forme, de leurs moteurs et même la moindre vis avec les fourgons de chez Stellantis. Le eJolly, clairement axé sur le transport urbain, mise sur des dimensions contenues et se la joue aussi compact qu’un e-Expert. Sa hauteur de moins de 1,90 m le prédestine aux virées citadines.
Côté motorisation, on a droit à un bloc de 136 chevaux pour le eJolly, et à un impressionnant 270 chevaux pour le eSuper Jolly, taillé pour pousser du gros volume. Concernant l’autonomie, deux options de batteries (49 et 75 kWh) pour le eJolly avec jusqu’à 352 km en théorie. Son grand frère affiche 110 kWh et monte à 420 km selon la fiche technique. Question recharge, on est dans la bonne moyenne: 100 km gagnés en 15 minutes avec la charge rapide, de quoi retrouver vite la route.
Bientôt la jungle chez les utilitaires Iveco ?
On pourrait croire que l’arrivée de ces clones électriques enrichit simplement le catalogue. Mais attention, car ces utilitaires vont de fait concurrencer le très solide Iveco Daily, référence maison de longue date et désormais disponible lui aussi en version électrique. Deux jumeaux techniques chez la même marque… On a déjà vu plus clair côté stratégie commerciale !
Pour les pros et artisans, le choix se corse. Faut-il miser sur un Daily, sur le nouveau eJolly, ou même lorgner vers l’eMoovy, autre récent converti à l’électrique ? Tout dépendra sans doute des offres, des possibilités de carrosserie, ou des stocks en concessions, car sur le plan technique, la différence est franchement minime. Reste à surveiller les tarifs, non dévoilés à ce jour, qui feront sans doute pencher la balance.
Une stratégie de badge ou un vrai pari ?
En résumé, ce Iveco eJolly vient s’ajouter à la liste déjà longue des utilitaires électriques issus de la galaxie Stellantis. Si l’on peut regretter l’absence de vraie innovation maison, il faut tout de même reconnaître l’expertise reconnue de la base technique, rassurante pour les professionnels.
Le vrai verdict viendra des usages concrets: entre jeux de badge et multiplication d’offres très proches, chaque pro devra passer à la loupe services, SAV et conditions commerciales. Ce qui fait qu’au final, malgré ce goût de déjà-vu, ce eJolly pourrait bien trouver son public… à condition de ne pas se perdre dans la jungle des clones !
Photos
Commentaires