Dans l’industrie automobile, les discussions ne cessent jamais. Cette fois-ci, c’est au tour de Nissan et Honda. Nissan, perturbé par le départ frappant de son ancien PDG, cherche à grappiller des parts de marché, mais également à redresser sa barque financière. Honda, pendant ce temps-là, réputée pour son innovation, pourrait être le partenaire idéal.
Un tandem plutôt qu’une fusion?
Ivan Espinosa, le nouveau chef de Nissan, écarte un peu l’idée d’une fusion pour pencher vers des collaborations ponctuelles. Imaginons : les SUV de Nissan et d’Infiniti, tels que les Pathfinder et Murano, qui évolueraient grâce à la technologie de Honda ! Ponz Pandikuthira, voix de Nissan aux États-Unis, est impatient à cette idée et envisage surement de « colossales économies » et une solution sage à leurs soucis de liquidités.
Coopération fruiteuse ou mariage de raison?
Pour le moment, pour éviter une fusion qui pourrait compliquer les relations serrées avec Renault, ces partenariats semblent être une aubaine. Une fusion totale ? Uniquement si besoin, souligne Espinosa. Une fusion avec Honda risquerait de dévaluer les parts substantielles détenues par Renault, un scénario que les Français n’aimeraient pas voir.
Le lion taïwanais Foxconn a entre temps été évoqué comme plan B pour Nissan en cas de rupture avec Honda, mais pour le moment, il reste en retrait, prêt à bondir. Chaque coup de théâtre peut redéfinir les alliances de demain, mais ces stratégies restent en suspens.
Commentaires