Zarco triomphe au GP de France MotoGP sous la pluie, Quartararo à terre

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C’était un dimanche de folie sur le mythique circuit Bugatti du Mans ! Un Grand Prix de France MotoGP que personne n’est prêt d’oublier. Les nuages menaçants et la pluie tombée peu avant le départ ont tout bouleversé, laissant le public et les pilotes en haleine dès les premiers tours.

Zarco, un choix stratégique décisif

D’entrée, le choix des pneus pluie a façonné la course. Parmi les rares à oser cette option, Johann Zarco semblait pari risqué… Jusqu’à ce que se déclenche le chaos. Après un départ mouvementé (drapeau rouge, motos échangées et pénalités tombant comme la pluie), c’est avec une incroyable maîtrise que le Français a traversé le bac à graviers suite à l’accrochage du premier virage. Relégué à la 17e place, Zarco a d’abord semblé hors-jeu, mais la pluie et les aléas ont redistribué les cartes.

Le triomphe tricolore, 71 ans après

Profitant d’une piste détrempée et de multiples passages aux stands, Zarco a su inverser la tendance à force de persévérance. Tour après tour, il est revenu dans la course, alignant les meilleurs chronos avec une régularité d’horloger sous les averses. Lorsque ses concurrents directs – dont un Fabio Quartararo malchanceux, parti au tapis au quatrième tour – perdaient pied, Zarco, lui, s’envolait vers la victoire. Vingt secondes d’avance à l’arrivée sur Marc Marquez ! C’est tout simplement la première victoire française au Mans depuis Pierre Monneret en 1954. L’émotion était palpable jusque dans les tribunes en liesse, saluant cet exploit historique.

Les enseignements de ce GP de France MotoGP

Ce Grand Prix, ultra piégeux, a rappelé combien la lecture de la météo et la stratégie comptent autant que la vitesse pure en MotoGP. Zarco a montré que la ténacité paye, même quand tout semble perdu, et que l’expérience et la prise de décision sous pression sont essentielles. Pour Fabio Quartararo, la déception est à la hauteur des attentes, mais son attaque en début de course prouve qu’il reste un redoutable compétiteur, malgré son abandon prématuré. Côté Marquez, la deuxième place est un joli lot de consolation – d’autant que son frère Alex n’a pas eu la même réussite. Parmi les outsiders, Fermin Aldeguer (Ducati Gresini) décroche un podium qui confirme son potentiel.

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Publié par Marion

Hello !

Petit bout de femme âgée de 31 ans et passionnée du monde automobile depuis toute petite :)
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous toutes les dernières actualités et découvertes de cet univers que j’adore !

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