Au lendemain d’un podium chahuté, Lando Norris a choisi l’ironie. Hué par une partie du public, le Britannique a expliqué que ces réactions rendaient le moment « plus divertissant ». Malgré sa victoire et le fait d’avoir dépassé son coéquipier au championnat, l’accueil a été glacial. Le mot-clé ici est clair: Lando Norris ne s’est pas décomposé, il a souri et a pris de la hauteur.
Pourquoi ces huées à Mexico
Sur le podium mexicain, l’ambiance était électrique. La foule a fait connaître son mécontentement, alors même que les commentateurs célébraient la performance du pilote McLaren. Interrogé ensuite, Norris a martelé qu’il préfère les acclamations, mais qu’il ne peut s’empêcher de rire en entendant des sifflets. Il y voit une part du jeu sportif, où les fans ont le droit d’exprimer ce qu’ils ressentent.
L’affaire des trois points de Monza
Le journaliste Carlos Jalife a apporté un élément de contexte. Selon un sondage évoqué en salle de presse, certains supporters mexicains estimeraient que le pilote se voit « offrir » le championnat. Ils réclameraient même le retour de « trois points » gagnés après un épisode de Monza lié à un arrêt au stand et à une position récupérée. Norris, d’abord perplexe, a demandé « d’où » venaient ces points, avant d’admettre que chacun peut penser ce qu’il veut.
Réponse et mise au point du pilote
Norris a insisté sur la notion d’équité: chez McLaren, on essaie de faire les choses « de manière juste ». Il a rappelé un précédent à Budapest, où il avait laissé passer son coéquipier pour une victoire « méritée ». À Monza, dit-il, il estimait mériter d’être devant. Et s’il a lâché, presque pince-sans-rire, que « s’ils veulent les trois points, ils peuvent », le message reste limpide: réaliser son travail en piste, sans se laisser happer par la polémique.
Un bruit qui devient carburant
Au-delà de l’anecdote, cet épisode dit quelque chose de son mental. Transformer les sifflets en ressort, garder le cap malgré le bruit et répondre sans s’enflammer, c’est souvent ce qui différencie les pilotes qui durent. La gestion de l’ambiance fait partie du métier. À Mexico, Norris a prouvé qu’il savait composer avec la pression du public et rester fidèle à sa ligne.
En résumé, polémique ou pas, Lando Norris avance. Il prend les huées pour ce qu’elles sont, défend l’équité sportive et remet la maîtrise de son destin sur la piste, là où tout se joue vraiment.

 
                
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