Max Verstappen, clé du départ de Horner

Max Verstappen, clé du départ de Horner

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Selon le journaliste Erik van Haren, le rôle de Max Verstappen dans l’éviction de Christian Horner chez Red Bull Racing a été bien réel, même s’il est resté indirect. Le 9 juillet, le départ du team principal a été acté après plus de vingt ans, sur fond de tensions internes et de performances en baisse. Pour Van Haren, les positions du clan Verstappen ont pesé dans la décision finale.

Un limogeage décidé au sommet

La rupture a été tranchée par Oliver Mintzlaff, dirigeant de Red Bull GmbH, malgré un contrat de Christian Horner courant jusqu’en 2030. La séparation aurait donné lieu à une indemnité d’environ 60 millions d’euros, tandis que des médias britanniques évoquent un montant potentiellement plus élevé. Il s’agit d’un tournant majeur pour une structure où Horner était une figure centrale.

Tensions internes et performances en berne

D’après des informations relayées par Van Haren, plusieurs facteurs se sont accumulés: une lutte d’influence en interne, de l’agitation en coulisses et des résultats sportifs en retrait. En parallèle, les explications avancées par Horner auraient été mal perçues par la partie autrichienne: soufflerie jugée vieillissante, corrélation perfectible entre théorie et piste. Dans l’entourage de Max Verstappen, ces justifications seraient devenues une «source croissante d’agacement».

Red Bull n’a pas livré la raison définitive du départ. La réalité demeure donc nuancée et plurielle. Mais le faisceau d’indices décrit par Van Haren pointe vers un climat de malaise et une érosion des certitudes, autant techniques que politiques, au sein de la structure championne.

Quelle part pour Verstappen et quelles conséquences

Van Haren affirme que le quadruple champion du monde n’a jamais exigé le renvoi de Horner. En revanche, l’idée qu’un transfert de Max Verstappen puisse devenir crédible aurait accéléré la prise de décision de Mintzlaff et de ses pairs. Toujours selon lui, ce contexte aurait aussi convaincu le Thaï Yoovidhya de retirer son soutien à Horner.

Au-delà des personnes, l’enjeu est désormais la stabilité de Red Bull Racing. Il faudra apaiser les rivalités internes et clarifier la gouvernance. Sans cela, les performances sur la piste risquent de rester en deçà des attentes. Ce départ s’inscrit donc moins comme un coup de tête que comme l’aboutissement d’une usure progressive.

En somme, l’éviction de Christian Horner découle d’un mélange de pression sportive et de tensions politiques. Le poids de Max Verstappen apparaît indirect mais déterminant, sans demande formelle de sa part. Reste à voir si ce rééquilibrage permettra à Red Bull de retrouver une dynamique sereine et des repères clairs.

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À propos de l'auteur

Marion

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