Après un Grand Prix du Mexique sous tension, McLaren a coupé court aux rumeurs sur Oscar Piastri. Sa monoplace aurait-elle été sabotée? Andrea Stella répond et recadre le débat. La comparaison avec Lando Norris a frappé: victoire autoritaire avec plus de trente secondes d’avance d’un côté, cinquième place et duel derrière la Haas d’Oliver Bearman de l’autre.
Le fossé Norris-Piastri au Mexique
Dimanche, Lando Norris a franchi la ligne avec le plus gros écart de la saison. De son côté, Oscar Piastri a terminé cinquième après avoir buté sur Oliver Bearman, qui a conservé sa quatrième place. Un passage sous Virtual Safety Car l’a aidé à défendre, ce qui a façonné l’ordre à l’avant du peloton.
Cette photographie d’une course ne suffit pas à conclure à un problème mécanique. La forme d’un pilote peut diverger selon le circuit, l’adhérence et la confiance. Le Mexique offre des conditions de faible grip, ce qui pousse les voitures et les styles de pilotage dans leurs retranchements. Dans ce contexte, les écarts peuvent sembler plus cruels qu’ils ne le sont sur d’autres tracés.
La mise au point d’Andrea Stella
Le patron de McLaren, Andrea Stella, a été clair dans un échange rapporté par Motorsport Week: pas de favoritisme ni de bridage. Il rappelle que de telles démonstrations de Norris ont déjà existé. Zandvoort l’an passé, Singapour également. Ce week-end, le Britannique a su exploiter au mieux le potentiel, séance après séance.
Stella souligne que les conditions à faible adhérence cadrent idéalement avec la manière naturelle de Norris d’aller vite. Il ajoute que ces caractéristiques sont presque à l’opposé de celles d’Oscar Piastri. Autrement dit, on parle d’un effet de style et de contexte. Pas d’un complot dans le garage. La performance, ici, est une affaire d’adéquation fine entre pilote et environnement.
Confiance avant la fin de saison
Pour la suite, Andrea Stella se veut optimiste. Il estime que Norris et Piastri abordent les quatre dernières manches avec des raisons d’être confiants. Le team dit mieux comprendre comment extraire la performance de la voiture de façon constante. Et reconnaît avoir parfois laissé des «points de rythme» dans le garage lors des courses précédant le Mexique.
Point important: selon Stella, Oscar Piastri peut encore viser le titre. Le message est donc double. Pas de sabotage, mais une lecture technique et contextuelle des écarts. La priorité est claire: convertir ces enseignements en constance et en confiance jusqu’au drapeau à damier final.

Commentaires